Piloter l’entreprise en full SaaS ?
Face à l’obsolescence technologique, mais aussi aux coûts importants qu’ils génèrent, à la nécessité d’intégrer le télétravail et à leur manque d’agilité, certains ERP et applicatifs métiers traditionnels sont remplacés, le plus souvent par des solutions SaaS. Totalement hébergés et maintenus par l’éditeur, les SaaS ont, sur le papier, tout pour séduire. Mais les limites du modèle sont pourtant bien là et peuvent se rappeler au bon souvenir du DSI. D’abord, des besoins métiers pointus doivent être traités en dehors des standards. Cela implique de développer des applications spécifiques, de leur choisir un hébergement (cloud ou non) et de les intégrer à un SI comprenant des SaaS. Dans de tels cas, le recours au low-code/no-code peut parfois offrir une réponse pertinente, laissant une large autonomie aux métiers utilisateurs de la solution. Certains éditeurs de SaaS proposent d’ailleurs des PaaS à cette fin, avec une riche palette d’outils à intégrer et paramétrer. Le recours au cloud a lui aussi des limites réglementaires, avec, au premier chef, la problématique de conformité RGPD, mais aussi budgétaires. Les DSI ont eu, ces derniers mois, la mauvaise surprise de voir leurs factures SaaS s’envoler, les poussant à réinterroger des choix qu’eux ou les métiers avaient faits. En prélude à notre Grand Théma « Piloter l’entreprise en full SaaS », CIO a voulu connaître la situation réelle dans les entreprises, en interrogeant les décideurs IT sur leurs pratiques.