Windows 10 de plus en plus adopté... pour limiter les droits des utilisateurs
Pour pouvoir supprimer les droits d'administration complets des utilisateurs, les entreprises choisissent Windows 10 selon une étude Dimensional Research / Ivanti.
PublicitéPrès de 91 % des entreprises ont commencé à déployer Windows 10 sur une partie de leur parc informatique selon une étude réalisée par Dimensional Research sur la commande de Ivanti. Cependant, l'adoption réelle en environnement de production reste encore limité : 10 % pour l'ensemble du parc, 34 % sur une partie et le solde (56%) uniquement sur un environnement d'évaluation. 51 % l'ont installé hors des murs de la DSI (contre 7 % en 2015). Avec Windows 10, le VDI s'est développé, un quart des entreprises l'ayant choisi pour au moins une partie du parc. 9 % ont même recours à des postes de travail disponibles via Windows Server 2016.
Mais la migration ne se fait pas sans mal : 65 % des répondants se plaignent d'incompatibilités de certaines applications (sans oublier par ailleurs des pertes de performances), 43 % estiment nécessaire de former les utilisateurs et 31 % jugent nécessaire une intervention manuelle pour mener la migration. Le choix de la version de Windows 10 pose également beaucoup de questions, un quart des répondants estimant qu'il s'agit là d'une cause de retard dans le déploiement.
Différentes méthodes de migration pour des objectifs clairs
Comment migrer ? Aucun standard ne s'est imposé. L'application d'une nouvelle image disque est cependant dominante (52 % des répondants y ont recours pour au moins une partie du parc), devant la migration du matériel (49%) , la migration sur place avec gestion centralisée (44%) et la migration sur place initiée par l'utilisateur (14%). 83 % pensent cependant migrer les éléments de personnalisation lors du passage à Windows 10. 86 % prévoient d'implémenter des fonctions de gestion du poste de travail à l'occasion de la migration.
Ce choix est logique lorsqu'on cherche la réponse à la question du « pourquoi migrer ? ». Le premier motif est la suppression des droits Admin complets des utilisateurs (41 % des répondants). La réduction des délais de connexion suit de près (38%) avant la migration transparente des données de fichier utilisateur (33%), la migration des paramètres personnels applicatifs et OS (29%), l'interdiction de l'exécution ou de l'installation des applications introduites par l'utilisateur et, enfin, pour 21 %, un meilleur suivi des usages des utilisateurs (suivi des délais de connexion, utilisation des applications et des privilèges Admin).
Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
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