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Trois raisons pour intégrer la DSI à la stratégie digitale de l'entreprise

Trois raisons pour intégrer la DSI à la stratégie digitale de l'entreprise

Trois raisons justifient la place indiscutable de la DSI dans la révolution digitale des entreprises. Il s'agit de la maîtrise technologique, de l'évaluation réaliste des coûts et de la protection des systèmes et des données. Le défi pour la DSI est d'arriver à dialoguer avec le marketing sur les nouveaux usages.

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En tant que centre de coût, la Direction des systèmes d'information (DSI) est dans une position qui l'a fait considérer par les clients finaux comme un actif inerte vis-à-vis de la création de valeur.

Les enjeux d'infrastructure et tous ceux liés aux révolutions numériques en font néanmoins un acteur incontournable pour explorer les nouveaux usages qui conduiront soit à la création de produits soit au renouvellement en profondeur de la relation client.

Le digital : un impact durable sur l'entreprise et ses produits

Aucun secteur n'échappe aux révolutions engendrées par le digital. Côté technique, la concurrence acharnée continue de produire une variété de systèmes d'exploitation trop importante. Quand ce n'est pas une extrême fragmentation des versions au sein de chaque système d'exploitation.

Les volumes de données stockées deviennent colossaux. Le poste de travail devient multiforme par le biais des smartphones, des tablettes qui répliquent les ordinateurs traditionnels pour répondre aux nouveaux enjeux liés à la mobilité ou à la virtualisation. S'y ajoutent les problématiques du BYOD (bring your own device) qui estompent les frontières traditionnelles du système d'information.

Une puissance de calcul exponentielle ...



Une puissance de calcul exponentielle 

En parallèle, l'exploitation des données est de plus en plus indépendante des plateformes voire des applications. Les puissances de calcul nécessaires à l'analyse des données semblent augmenter exponentiellement. A contrario, les coûts d'infrastructure baissent à un rythme plus élevé. Amazon a ainsi réduit substantiellement les tarifs de ses services de Cloud Computing, plus de vingt fois ces six dernières années.

Comment doivent être positionnées les DSI par rapport à cette nouvelle donne ? Le marketing a pris l'habitude de créer les besoins, et de ne questionner les clients qu'à propos des évolutions des produits. A l'image d'Apple, les entreprises du digital sont persuadées que les ruptures viennent de l'intérieur. Steve Jobs avait ainsi coutume de dire qu'aucun client ne lui aurait réclamé l'iPod ou l'iPhone si on lui avait demandé ce qu'il souhaitait.

Dans ce contexte, dès que l'on crée de nouveaux services ou produits devant s'intégrer au coeur de métier de l'entreprise, la légitimité de la DSI est indiscutable au moins dans trois domaines.

Il y a d'abord le savoir-faire en matière de maîtrise des risques et d'expertise technologique. Il est nécessaire à une connexion fine, transparente et efficace au système d'information de gestion de l'entreprise, l'ERP.

La DSI sait calculer également les retours sur investissement. Il faut savoir évaluer avec précision le vrai levier de valeur d'un produit et effectuer une estimation réaliste des coûts matériels, logiciels et des services associés.

PublicitéLa sécurité maîtrisée par la DSI ...



La sécurité maîtrisée par la DSI

Enfin, la DSI apporte la confidentialité et la sécurité. Pour l'utilisateur interne comme pour le client, l'accès à l'information est de moins en moins contraignant.  Résultat : nous confions facilement nos coordonnées bancaires pour faire des achats en un clic sur Amazon ou pour acheter des applications chez Apple.

Demain, les technologies sans contact NFC réduiront davantage les contraintes de paiement au quotidien. La confiance renouvelée des clients de l'entreprise repose finalement sur la DSI qui assure non seulement la sécurité en temps réel, mais également son maintien dans le temps.

Mais pour la DSI cela suppose une démarche proactive. Afin d'acquérir une légitimité accrue et innover, la DSI doit anticiper les technologies et généraliser l'utilisation des dernières avancées du digital. Elle peut et doit agir en tant que catalyseur pour impulser de nouvelles idées d'usage chez le marketing et les services métiers. Elle doit également accélérer l'adoption des nouvelles technologies digitales pour créer de nouveaux produits et services.

L'ascension du Big Data est tout à fait représentative de cette nouvelle relation. Ce terme focalise l'attention sur la donnée en faisant oublier qu'elle n'est qu'un moyen et non une fin en soi. Ce sont les outils d'analyse et de présentation mis en oeuvre, voire imaginés, par les DSI qui permettent aujourd'hui aux départements marketing et métiers d'exploiter cette masse de données.

Le secteur de la grande distribution l'a bien compris. Il utilise déjà ces outils pour modéliser et prévoir des comportements de consommation, ajuster finement la présence dans les médias pour mieux transformer les achats ou gérer les stocks de denrées sur la base de la distribution géographique et temporelle de leur consommation.

Le digital est-il le catalyseur de l'avantage concurrentiel ?



Le digital est-il le catalyseur de l'avantage concurrentiel ?


L'entreprise étendue développe une problématique dans laquelle le digital facilite l'interconnexion entre des chaînes de valeur par filières complètes. Au début des années 2000, l'entreprise étendue a vu le jour grâce à Internet. Il appartient maintenant au digital d'honorer la promesse d'offrir une infrastructure et des usages permettant d'optimisation la chaîne de valeur, des fournisseurs aux clients finaux en passant par les distributeurs.

Les DSI ont une carte maîtresse à jouer dans ce processus en démontrant l'effet de levier qu'elles produisent sur la création de valeur de leur entreprise. Elles passent ainsi d'un rôle d'assembleur, voire d'exécutant, à celui d'un service dont la vision rend indispensable son intégration dans les orientations stratégiques des entreprises.

Ceci implique de la part des cadres dirigeants l'insertion de la DSI au sein de leurs principales instances de gouvernance. Cela suppose en contrepartie de la part des DSI un effort de pédagogie pour faire partager leur vision.

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