TopTIC dynamise la communauté informatique provençale
La manifestation organisée par l'Echangeur de Marseille et ses partenaires s'est tenue au Palais de la Bourse le 13 octobre 2009.
PublicitéL'Echangeur de Marseille, organe dépendant de la Chambre de Commerce et d'Industrie, organisait depuis plusieurs années la manifestation TopTech. En se rapprochant d'évènements créés par des partenaires associatifs, la manifestation est devenue TopTIC. Organisée le 13 octobre 2009, TopTIC a réuni une trentaine d'exposants et plusieurs centaines de participants, notamment autour de 24 ateliers. La plupart de ces ateliers ont été gérés par des partenaires associatifs locaux ou régionaux comme Libertis (acteurs du logiciel libre) ou le CIP (Club informatique de la région Provence Côte d'Azur). Le CIP réunit depuis plus de trente ans les acteurs de l'informatique régionale. Sur les 180 membres, une centaine sont des prestataires et 80 des entreprises ou collectivités locales utilisatrices de technologies. TopTIC est ainsi devenu un rendez-vous unique de toute la communauté informatique provençale. Les DSI au coeur des débats Le CIP a ouvert le feu sur le plateau TV du salon, avec CIO, autour de la question de l'avenir du DSI en 2010 : sa place dans l'entreprise, sa carrière et ce que ses employeurs attendent de lui. Virtualisation, Cloud/SaaS et GreenIT ont fait l'objet de trois autres ateliers organisés par le CIP. Avec Libertis, le CIP s'est penché sur la possibilité de mettre en oeuvre un SI totalement open-source. Selon les intervenants, la méthode de choix des prestataires et des produits ne diffère pas vraiment selon que le produit est libre ou commercial. Un pilotage par la réduction des coûts aboutit d'ailleurs dans les deux cas à des catastrophes. Si les acteurs du libre revendiquent des coûts moindres (mais certainement pas la gratuité de l'implémentation) et une indépendance vis-à-vis du prestataire (notamment pour le calendrier d'évolution), le choix du libre n'est pas toujours possible pour des raisons d'absence d'offre mature, d'historique du SI ou d'intégration à un tout. Par exemple, une implémentation de la bureautique libre sous OpenOffice peut échouer si les logiciels comptables ou métier appellent Microsoft Office pour certaines de leurs fonctions (émission de courrier, traitement d'un tableau...). Toutes les problématiques de la DSI abordées Les autres ateliers ont balayé à peu près toutes les problématiques quotidiennes des DSI. Ainsi, certains ont abordé l'implémentation de tel ou tel type de solution : GRC, GED avec traçabilité, dématérialisation, e-mail marketing, référencement des sites web... D'autres préoccupations ont également été abordées, comme la question juridique (audit juridique du site web, contractualisation...) avec le cabinet parisien Haas Avocats.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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