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Thierry Lugbull (RESO) : « l'existence d'un club d'utilisateurs est une force pour l'éditeur »

RESO, le club des utilisateurs de Orbis (Agfa Healthcare), est présidé par Thierry Lugbull.

Thierry Lugbull, directeur du Centre Hospitalier de Saint-Lô, préside RESO, le club des utilisateurs de Orbis (Agfa Healthcare). Cette association réunit son AG les 28 et 29 septembre 2017 à Saint-Quentin, l'occasion de faire le point sur l'actualité de cette communauté.

PublicitéCIO : Qu'est-ce que RESO que vous présidez et qui réunit son AG les 28 et 29 septembre 2017 à Saint-Quentin ?

Thierry Lugbull : Il s'agit du Réseau des Etablissements de Santé utilisateurs de Orbis, la famille de solutions de Agfa Healthcare dédiées au secteur sanitaire. Nos membres sont donc les établissements qui utilisent Orbis, chaque établissement pouvant être représenté par plusieurs personnes physiques, autant de la DSIO (DSI, chefs de projet...) que des métiers (y compris des médecins). En général, lors de l'AG, chaque établissement adhérent est représenté par 2 à 5 individus. Nous réunissons une quarantaine de structures représentant en tout plus de 80 établissements. L'AP-HP, par exemple, représente à elle seule une vingtaine d'établissements.
Nous nous sommes structurés en association il y a deux ans et nous avons tenu notre première AG à Toulouse. La deuxième a eu lieu à Saint-Lô l'an dernier et la troisième, ces jours-ci, à Saint-Quentin.

CIO : Votre association est-elle indépendante de l'éditeur Agfa Healthcare ?

Thierry Lugbull : Tout à fait. Agfa Healthcare nous apporte quelques concours mais nous sommes essentiellement financés par nos cotisations, d'un montant de 290 à 1490 euros par établissement. Pour notre organisation, nous disposons ainsi d'un permanent à temps partiel de 70 %.

CIO : Que va-t-il se passer durant les deux jours d'AG, les 28 et 29 septembre 2017 à Saint-Quentin ?

Thierry Lugbull : Bien entendu, il y a une partie administrative avec rapport moral, rapport financier, élection du bureau, etc. Nous aurons des discussions avec les dirigeants d'Agfa Healthcare, qui seront présents, en particulier autour des déploiements et des évolutions des produits. Les groupes de travail thématiques se réuniront et présenteront également une synthèse de leurs travaux. Enfin, nous ferons un point sur nos demandes d'évolutions.
Nous attendons également des nouvelles de l'évolution d'Agfa Healthcare dont l'autonomie se renforce au sein du groupe Agfa, ce qui est bien sûr une bonne chose pour nous.

CIO : Et, au fil de l'année, quelles sont vos activités ?

Thierry Lugbull : Comme nous sommes nécessairement éclatés sur tout le territoire, nous sommes avant tout un lieu d'échange le plus dématérialisé possible. Nous disposons ainsi d'un Intranet collaboratif (planning des réunions, comptes-rendus des réunions passées...) et nous faisons régulièrement des points téléphoniques. Dans les treize groupes de travail thématiques (Orbis Médicament, Orbis Soins, Procédures dégradées...), nous travaillons sur les demandes d'évolutions, le suivi des demandes antérieures, les problèmes d'interférences entre versions...
Et puis nous répondons aussi aux questions des prospects que l'éditeur Agfa Healthcare nous envoie. Pour ceux-ci, il est évident que la parole de leurs pairs vaut mieux que celle du fournisseur.

PublicitéCIO : Vos relations sont donc bonnes avec l'éditeur ?

Thierry Lugbull : Il y a deux ans, un club d'utilisateurs manquait aux établissements mais aussi à l'éditeur. Un tel club permet de mieux se faire entendre et j'ai une ligne directe avec le PDG de l'éditeur en France pour discuter des produits mais aussi des problèmes, notamment de facturation, de retards de développements...
Pour Agfa Healthcare, c'est aussi une force, surtout pour les demandes d'évolution ou pour rassurer les prospects. Nous avons une procédure de consolidation et il reçoit donc des demandes structurées correspondant aux voeux formant consensus parmi ses clients. Finies les demandes à droite, à gauche... En plus, nous montrons la solidité de la communauté des utilisateurs.