Survivre à la numérisation et à l'arrivée de la concurrence
« La maîtrise des technologies est un enjeu primordial pour assurer la position de la SACEM dans la compétition européenne » juge Michel Allain, DOSI de la SACEM.
PublicitéLa SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique) est une société de gestion collective des droits d'auteurs musicaux. Comme telle, elle calcule, collecte et répartie les droits en plus de promouvoir ses plus de 150 000 membres. Historiquement en monopole de fait sur le seul territoire français, la SACEM devient, sous la pression des instances européennes, une société de service en situation de concurrence sur l'ensemble du territoire de l'Union Européenne avec ses pairs des autres pays qui subissent la même évolution. Cela implique notamment de réduire les coûts de gestion, dont bien sûr les coûts informatiques, alors même que le développement du numérique implique la multiplication des micro-opérations d'un montant unitaire de quelques centimes.
Pour remplir son rôle, la SACEM se doit d'être la plus transparente possible et de répartir les droits collectés au plus près de la réalité de la consommation, oeuvre par oeuvre quand cela est possible. Avec ses 85 salariés internes et 70 prestataires, la DOSI a les rôles classiques de n'importe quelle DSI mais a aussi un rôle stratégique car la technologie a un rôle majeur dans les évolutions du métier de la SACEM. La DOSI intervient notamment dans la définition de normes d'échanges entre acteurs de la musique, comme le format XML DDEX. Michel Allain, DOSI de la SACEM, a donc un rôle opérationnel, de management et stratégique.
L'interview de Michel Allain en vidéo
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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