Sondage flash : la DSI parfois sommée de plonger dans l'illégalité
Un tiers des répondants à notre dernier sondage flash admet avoir dû commettre un traitement illégal à la demande d'une autre direction.
PublicitéLes systèmes d'information sont susceptibles d'être les moyens de multiples infractions : cybersurveillance des salariés, fichiers de données illégales, etc. Les directions qui demandent de tels traitements sont-elles conscientes de l'illégalité de leur requête ? Et sont-elles si fréquentes ?
Selon notre dernier sondage flash, près de la moitié des répondants estiment qu'aucune demande illégale ne leur a jamais été faite. Ce chiffre peut prêter à deux interprétations : soit les répondants ignoraient le caractère illicite d'une demande, soit il n'y a effectivement pas eu de demande illicite.
Dans un quart des cas, une direction a fait une demande illicite à une DSI qui a su la dissuader d'insister. Cela implique que la DSI était consciente du caractère illicite de la demande mais pas la direction métier.
Pour un peu moins du dixième des répondants, l'expertise de la DSI a été remise en cause puisqu'il a fallu l'intervention d'une direction juridique (pour son expertise) ou de la direction générale (pour son autorité) afin de bloquer un projet illicite. La direction métier n'était donc pas consciente du caractère illicite d'une demande et a remis en cause l'expertise de la DSI sur le sujet. On peut même envisager que cette direction du moquait du caractère illicite de sa demande.
Enfin, dans un tiers des cas, la DSI a accepté de réaliser un projet qu'elle savait illicite, soit avec une décharge expresse soit en se réfugiant derrière un partage des responsabilités. Les DSI sont-ils alors conscients d'être des complices d'une infraction ? En aucun cas une décharge ne saurait les dédouaner.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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