Socram virtualise serveurs et stockage
PublicitéEric Swiniarsky, Architecte technique du département infrastructure de la SOCRAM, filiale crédit d'un groupe de mutuelles d'assurance, dont la Macif, la Maif et la Matmut, a évoqué avec nous ses problématiques de virtualisation du stockage. CIO - Pouvez-vous nous décrire votre métier ? Nous proposons à nos clients mutuelles d'assurance un outil de crédit, avec des contraintes et des conséquences fortes pour le SI, et des solutions diverses comme l'intranet, l'internet, la voix, etc. La Socram affiche un très fort développement informatique engagé depuis 2002, avec une forte accélération depuis trois ans et de gros besoins d'informatique à rationaliser. Notre infrastructure est basée sur des systèmes ouverts, Windows et Linux, avec des services classiques, messagerie, frontaux, bus d'entreprise, architecture orientée services, ainsi que sur de l'AS400 pour les applicatifs. CIO - Comment êtes vous venu à la virtualisation ? La virtualisation est une technologie qui répond à nos critères de consolidation, le début d'une architecture légère couplée à du SAN. Nous avons fait preuve d'une confiance relative en débutant par des serveurs de production. Nous nous sommes blindés au départ sur des serveurs non critiques afin de s'approprier les technologies. Notre but premier était de répondre à des demandes de développement fort. Depuis, la virtualisation fait partie de notre schéma directeur et les éditeurs sont supportés. La seconde phase a visé la démultiplication des serveurs et la virtualisation du stockage. Et la mise en route d'une politique de PLA/PRA avec deux salles informatiques en mode actif/actif, un inter LAN et inter SAN. CIO - Quels avantages tirez vous de la virtualisation ? Les coûts d'administration ont été nettement réduits. La simplification des procédures de déploiement et de maintenance. La réduction du coût du serveur. CIO - Et des difficultés ? Pas vraiment. Le déploiement a été réalisé au fur et à mesure. Nous avons rencontré plus de contraintes que de problèmes, l'ajout d'une couche de virtualisation, la compatibilité avec le matériel et les logiciel, par exemple entre serveur et SAN. Dans un futur proche nous allons nous orienter vers des problématiques de cycle de vie des environnements et des applications. Bingo, c'est ce que VMware nous propose avec LAN Manager ! Nous avons également une réflexion sur la population cible du poste de travail et nous profiterons de machines toujours plus performantes.
Article rédigé par
Yves Grandmontagne
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