S'adapter à chaque terminal, à chaque usage et à chaque usager
Chacun veut désormais utiliser le terminal de son souhait pour accéder au système d'information ou aux services de l'entreprise, qu'il soit collaborateur ou client. A la DSI de s'adapter. Côté technologies, la virtualisation, les Apps ou le HTML 5 s'avancent comme des solutions.
PublicitéC'est un changement d'époque. Les tablettes tactiles, les smartphones et de nouveaux environnements de travail - signés Apple ou Google - entrent dans l'entreprise en remettant en cause les traditionnels PC Windows. Mais pour l'utilisateur cela signe la possibilité d'avoir l'outil de son goût, à l'heure du phénomène du « Bring your own device » et de la consumérisation de l'IT.
Organiser ce que l'on ne peut empêcher
Si le DSI peut tenter d'orchestrer cette révolution, il lui faudra majoritairement s'adapter aux nouvelles règles. Il devient interdit d'interdire l'usage de n'importe quel terminal. Le système d'information devra s'adapter à la multiplicité des terminaux des utilisateurs-rois - collaborateurs ou clients de l'entreprise -, terminaux qui appartiendront à l'entreprise ou à l'utilisateur lui-même. Cette révolution devra être réalisée tout en poursuivant les efforts de réduction des coûts d'exploitation des postes de travail.
On s'adapte donc comme on le voit chez GDF Suez, les Laboratoires Roche, Canal+, le Conseil Général de la Côte d'Or, la ville de Saint-Germain-en-Laye, AlloCiné, Boulanger,ou la Région Île-de-France. La diversité des terminaux ne peut pas être contestée comme le souligne le cabinet Forrester Research. S'y adapter ne se fera toutefois pas en un jour. Il faut adopter une démarche par étape et selon une stratégie explicite: qui fait quoi avec quel budget selon quelles dispositions fiscales ?
Segmenter les usages : le début d'un long travail
GDF Suez a logiquement commencé par la segmentation des usages. La tâche n'est pas simple car l'entreprise emploie 200000 collaborateurs pour la fourniture de gaz, eau, électricité, et de services aux collectivités. Elle dispose de nombreux intervenants sur le terrain pour entretenir ses réseaux ou rendre les services attendus. « La mobilité est au coeur des métiers de GDF Suez » confirme Jean-Claude Zeifman, responsable de la cellule innovation à la DSI de GDF Suez. Sans oublier qu'à la mobilité métier s'est ajoutée la mobilité « col blanc », volontaire, dans la ligne du « bring your own device ».
Si on trouve de multiples intervenants sur le terrain, il (...)
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Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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