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Radio France soulage son Drupal avec des micro-services

Radio France soulage son Drupal avec des micro-services
Maziar Dowlatabadi, responsable production digitale de Radio France, a témoigné à Drupagora le 3 juin 2016.
Retrouvez cet article dans le CIO FOCUS n°122 !
La rentrée digitale du DSI

La rentrée digitale du DSI

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Témoignant à Drupagora le 3 juin 2016, Maziar Dowlatabadi, responsable production digitale de Radio France, a expliqué la restructuration du site sous Drupal visant à accroître sa performance grâce à une nouvelle architecture résiliente malgré les pics d'audience.

PublicitéRadio-France rassemble 25% des auditeurs de la radio en France autour de ses sept chaînes, chacune disposant de son propre site, et de plus d'une centaine de sites corporates. Plus de 800 000 contenus « diffusion » (émissions) et 300 000 « articles » (produits par des journalistes) auxquels s'ajoutent divers contenus éditoriaux et documentaires alimentent le site web grâce à 1100 contributeurs (dont 700 de France Bleu). En 2008, le web de Radio-France est basculé sous le CMS Drupal. Mais ce choix s'est heurté à des limites qu'il a fallu dépassées. Maziar Dowlatabadi, responsable production digitale de Radio-France, a expliqué la nouvelle architecture technique lors de Drupagora le 3 juin 2016.
Drupal a été choisi en 2008 parce que ce CMS s'intégrait bien au système d'information de Radio-France et était très modulaire et polyvalent. « On lui demande de tout faire, y compris de gérer la grille des programmes, la taxonomie des oeuvres, la gestion du direct... » a soupiré Maziar Dowlatabadi. Bien entendu, Drupal fournit également le contenu intégré dans les apps mobiles ainsi que l'identification trans-sites des internautes pour commenter les contenus. Enfin, Drupal est également la base des mini-sites événementiels. Ceux-ci sont créés en fonction de l'actualité, non-maîtrisable par nature, et utilisés par des équipes métier variables.

« Pauvre Drupal ! »

Pour Maziar Dowlatabadi, une seule expression peut qualifier la situation : « pauvre Drupal ! Costaud, certes, mais seul dans la tempête ! » Même s'il existe une instance Drupal par chaîne, l'infrastructure est vite dépassée par les pics d'audience, notamment la base de données derrière les sites. « Utiliser du cache comme le CDN Akamai ? Mettre plus de serveurs ? Oui, bien sûr, mais l'architecture monolithique est en elle-même le problème » a jugé Maziar Dowlatabadi.
Du coup, c'est bien l'architecture qui a été repensée. Maziar Dowlatabadi a ainsi imagé le projet : « il s'agit de remplacer un grand arbre par une forêt de petits arbres mais sans tombe dans une jungle aux lianes en spaghettis. » A cela s'ajoutait l'impératif de réaliser du développement de qualité, durable, en flux continu afin d'arrêter de produire pour publier.

Des micro-services devant un bus

Radio-France a donc opté pour des micro-services dialoguant via un bus applicatif avec le Drupal de base. Celui-ci a été conservé pour ses capacité, sa modularité et la simplicité de son back-office de publication dédié aux journalistes, sans oublier les compétences acquises au sein de la DSI de Radio-France. Par la même occasion, les formulaires de saisie des contenus ont été simplifiés et été optimisés pour le SEO. Les micro-services et le bus en question ont été développés avec le framework Symfony avec des javascripts.
Le pilote éditorial de la nouvelle architecture a été ouvert en mai 2016. La rénovation des différents sites est toujours en cours.

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