Quand la gestion de la performance n'est pas au rendez-vous
PublicitéL'éditeur de logiciels Compuware tire le signal d'alarme : la moitié des déploiements d'applications dans les directions informatiques européennes échouent lors de la mise en production. La raison : un manque de gestion de la performance applicative dû à de mauvaises pratiques. Tel est le constat qui ressort de la dernière étude menée par l'éditeur de logiciels pour le développement et la supervision d'applications. En effet, plus de la moitié des responsables informatiques sondés admettent n'appliquer aucune méthodologie de gestion de la performance, alors que près d'un tiers avoue être peu efficace dans leurs efforts de réduction des défauts de performance. « Les entreprises ne mettent pas en place les bons processus. Près de la moitié des entreprises ne reconnaissent même pas le profiling de la performance comme une étape stratégique dans le cycle de développement applicatif » constate Gilles Portier, responsable avant-vente performance chez Compuware. Ce qui peut poser un problème majeur car le profiling permet de comprendre comment l'application se comporte lors de la mise en production dans l'environnement métier. Pire encore seulement 29% des entreprises impliquent l'ensemble du département informatique dans la mesure de la performance globale de l'entreprise. Rien d'étonnant donc que plus de la moitié des personnes interrogées affirment rencontrer des problèmes de performance sur plus de 20% des déploiements applicatifs. Ainsi, nombreuses sont les conséquences. A commencer par le retard dans la livraison des applications (pour 66%), puis le non respect des accords de niveaux de service (60%). Les dépassements de budgets (49%), la non-satisfaction des attentes des utilisateurs finaux (39%) et, enfin les effets négatifs sur les systèmes et les services existants (29%) sont également à déplorer. «Ce qui a des implications à court et à long terme sur le métier de l'entreprise» prévient Gilles Portier. Comme par exemple, une baisse de la productivité des employés. Mais ce n'est pas tout. «Une performance applicative faible peut coûter encore plus cher à l'entreprise» explique t-il. Notamment lorsqu'un problème surgit, les niveaux de services des applications existantes peuvent être affectés, ce qui a un impact négatif sur les processus métier. Il ressort également que 47% des dépenses supplémentaires sont la cause de mises à jour non-planifiés des composants matériels. Pour éviter d'en arriver là, les responsables informatiques doivent donc s'investir dans la mise en oeuvre des meilleures pratiques de gestion de la performance.
Article rédigé par
Sandrine Chilotti
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