Quand l'éditique investit le secteur de la banque et de l'assurance !
L'éditique continue sa percée dans le secteur de la finance, toujours en quête de nouveaux outils lui permettant d'améliorer sa réactivité et sa productivité.
PublicitéL'éditique continue sa percée dans le secteur de la finance, toujours en quête de nouveaux outils lui permettant d'améliorer sa réactivité et sa productivité, et qui investit massivement dans le déploiement de solutions synonymes de plus grande qualité de service à destination de ses clients. Poussée par un marché ultra-concurrentiel où les créations de nouveaux produits permettent aux acteurs du marché de se différencier, la notion d' information autour de ces lancements occupe une dimension stratégique. Alors comment faire ? Et en quoi l'éditique répond elle à ces besoins ? Il convient tout d'abord de « décomplexifier » la notion d'éditique et d'en définir son champ d'application. L'éditique, c'est la gestion de tous les documents sortants de l'entreprise, quel que soit leur format : papier ou électronique. C'est à ce jour un maillon essentiel de la chaîne de traitement documentaire. Particulièrement adaptée aux besoins des entreprises éditant de forts volumes de documents (factures, contrats, lettres d'information, journaux d'entreprise...), elle permet d'industrialiser de bout en bout le processus de création et de production documentaire à grande échelle, de maîtriser à la fois la gestion et les coûts des volumes en constante augmentation et d'en faciliter la diffusion multi-canal : courrier, e-mail, etc. Fort de ces éléments, l'on comprend alors bien en quoi les DSI des banques et des compagnies d'assurances s'intéressent de près à ces technologies pour assurer une production industrielle de leurs documents papiers qui restent le vecteur de communication le plus utilisé dans le secteur. Le ROI est alors aisément mesurable ! Point caractéristique de l'industrie financière, l'importance du nombre de relevés de comptes ou d'opérations édités chaque mois ! Soit plusieurs millions de relevés ! Imaginons alors une production artisanale personnalisée de ces documents. Cela est tout simplement impossible. Là encore, seule l'éditique au sens large apporte une réponse cohérente et en phase avec les attentes des directions des systèmes d'information, ou des services clientèle. Les sociétés ont aujourd'hui besoin de solutions ouvertes, capables de traiter et d'intégrer des données issues de l'ensemble des outils composant le système d'information : bases de données, applications métier, outils de CRM, ERP, etc. Cette ouverture est d'autant plus nécessaire qu'elle permet à la fois de rationaliser le système d'information, avec une solution d'éditique unique et qu'elle garantit une capacité illimitée d'enrichissement des documents. Notons également que les systèmes actuels permettent d'éditer et d'intégrer automatiquement des documents spécifiques, selon des règles précises, établies en fonction du profil du client (âge...) et ce directement lors de l'édition du document. La maîtrise des flux d'impression et leur traitement sont indispensables pour contrôler les coûts de production et d'affranchissement. La mise en oeuvre d'une solution éditique performante peut entrainer une réduction des coûts d'affranchissement de l'ordre d'au moins 10%. L'attrait des professionnels de la finance s'explique également par leur logique de fonctionnement mais également les contraintes réglementaires encadrant strictement leurs métiers. Prenons par exemple leur activité commerciale. Lors de la souscription par un client d'un contrat d'assurances, voire d'un PEA ou de titres boursiers, un ensemble d'informations réglementaires annexes au contrat doit être envoyé. Les solutions d'éditique garantissent l'ajout de ces éléments ainsi que la fiabilité des données insérées. De même, dans le cadre très règlementé de la diffusion des informations spéculatives, les sociétés, se doivent de garantir la fiabilité et la mise à jour, en temps réel, des données et bénéficier de fortes capacités de personnalisation et d'enrichissement de documents : insertion de tableaux dynamiques, graphiques, etc. Après la prolifération des serveurs vocaux, des sites sécurisés, qui déshumanisent la relation, mais qui répondaient aux impératifs de réduction des coûts, il apparaît que la croissance, dans le secteur de la finance, s'appuie, en partie, sur l'instauration de relations à la fois personnalisées et proches, pour développer la confiance et la fidélité client. Les publicitaires ne s'y trompent pas ! L'éditique joue un rôle majeur, quoique insoupçonné, dans ce processus. Les solutions d'éditique se doivent d'être des solutions collaboratives et ne pas rester réservées à certains spécialistes, cantonnées aux services informatiques ou départements documentaires. De plus en plus, les solutions s'adressent aux utilisateurs finaux, en contact direct avec les clients : centres d'appels, chargés de clientèle, etc. L'émergence de solutions interactives leur offre un accès direct et immédiat à un ensemble de documents et modèles interactifs, consultables, modifiables et personnalisables. Quelle que soit leur fonction, en centre d'appel, en agence, sur le terrain, ils peuvent agir directement et changer les logos, insérer du texte, etc. Reprenons l'ouverture d'un contrat d'assurance ou d'un PEA : après avoir déclenché la demande d'ouverture, les conseillers commerciaux pourront lancer le processus d'édition qui s'effectuera automatiquement (en local ou à distance. Notons à ce sujet que, grâce aux fonctionnalités offertes par les outils d'éditique, certains documents pourront être personnalisables (lettre de remerciement...) et d'autres pas (informations générales sur les contrats). Dernier point et non des moindres, malgré les débats sur la prépondérance des documents électroniques, il est reconnu que les relevés de comptes sont de loin les documents de gestion les plus lus par les destinataires. Points de contact récurrents avec les clients, il convient d'en exploiter correctement le potentiel en insérant offres commerciales et messages marketing. Là encore, les capacités de personnalisation des solutions d'éditique sont à l'oeuvre : les messages peuvent être ciblés, par profil client et les campagnes orchestrées en fonction des retours clients. Et pourquoi ne pas valoriser financièrement ces espaces privilégiés en les proposant à des partenaires ? Un outil de gestion efficace du Transpromo (contraction de transactionnel et promotionnel) est un avantage concurrentiel de taille pour les services Marketing. Derrière un terme méconnu, l'éditique permet donc d'unifier un processus de production documentaire et de l'adapter aux besoins métier des entreprises. Totalement en phase avec les attentes des professionnels de la finance, les solutions d'éditique leur permettent de soigner leur relation avec leurs clients en leur proposant une information claire, personnalisée et d'actualité. L'éditique contribue alors à créer de la valeur pour l'entreprise et à soutenir une logique de « time to market », ou de réactivité, toujours plus courte, notamment dans le lancement de nouveaux produits.
Article rédigé par
Jean-Jacques Joly, Directeur Général d'Exstream Software (Groupe HP)
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