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Poste de travail : savoir segmenter selon les usages

Le 26 janvier 2012, CIO et Le Monde Informatique ont accueilli près de 200 managers IT au Pavillon Dauphine (Porte Dauphine à Paris) autour du thème de l'évolution du poste de travail. La segmentation par les usages est la réponse face à la multiplication des terminaux.

PublicitéLa multiplicité des types de terminaux est déjà un fait en entreprise comme l'a souligné Didier Navez, Senior Advisor de Forrester Research, en ouverture de la matinée stratégique « Poste de travail : segmenter les usages » organisée par CIO et Le Monde Informatique le 26 janvier 2012 au Pavillon Dauphine, Porte Dauphine à Paris. Cette diversité fait cohabiter les bons vieux PC, les postes virtuels sur clients légers, les tablettes, les smartphones... Certains outils ne sont même plus possédés par l'entreprise mais directement achetés par les salariés pour un usage mixte privé/professionnel.

L'intervention de Didier Navez en vidéo

Importance de la gestion des terminaux

Face à cette situation, Marc Bigot, directeur de Novell France, a rappelé l'importance du « end point management ». Cette gestion des terminaux doit permettre leur diversité, de répondre aux attentes de confort personnel des collaborateurs, la gestion des évolutions de logiciels et d'environnement et enfin la sécurité du système d'information. A cela s'ajoute le désir croissant des utilisateurs finaux de collaborer et d'échanger toujours plus, adoptant de nouvelles habitudes sur de nouveaux outils, notamment des outils sociaux.

L'intervention de Marc Bigot en vidéo

La première table ronde, sur le thème « Servir les collaborateurs via la nouvelle génération de terminaux » a permis de faire le point sur les pratiques actuelles des entreprises en la matière. Jean-Claude Zeifman (responsable cellule innovation à la DSI de GDF Suez), Antonio da Silva (Information Manager des Laboratoires Roche), Jean-Luc Pinté (Responsable infrastructure et assistance utilisateurs du CG21) et François Couton (DSI de Canal+) ont ainsi décrit leurs pratiques et avancées. Jean-Claude Zeifman a étudié en détail quels outils étaient appropriés pour quels profils de collaborateurs. Les laboratoire Roche, pour leur part, ont déployé des applications synchrones et asynchrones sur tablettes pour leur force commerciale. Jean-Luc Pinté et François Couton ont, eux, choisi d'opter pour la virtualisation pour s'adapter à tout ce qui pourrait se présenter.

La table ronde en vidéo

PublicitéPartout chez soi

Partout chez soi

« Tous les terminaux de la planète sont mon poste de travail, j'en choisis comme je m'habille le matin, selon mon humeur et mes besoins » a ainsi résumé Guillaume Le Tyrant, Responsable marketing produits chez Citrix. Le DSI doit donc rendre indolore tant pour ses équipes que pour les utilisateurs la diversité des terminaux comme l'évolution incessante des environnements techniques et applicatifs. Il faut choisir les bonnes applications sur le bon environnement comme on choisit la bonne cravate qui va aller sur la bonne chemise. La segmentation des usages va donc de pair avec celle des couples environnements/terminaux.

L'intervention de Guillaume Le Tyrant en vidéo

L'expérience utilisateurs au coeur de la problématique

« Délivrer la bonne expérience utilisateur tant aux collaborateurs qu'aux consommateurs » a été de ce fait le thème de la deuxième table ronde. Flora Queiroz (responsable communication numérique et webmestre éditorial de la ville de Saint Germain en Laye), Sandrine Dangreville (Chargée de mission pour la mise en oeuvre des ENT et TICE dans l'Unité Lycées de la Région Île-de-France), Jean-Michel Texier (Directeur Technique d'AlloCiné) et Patrick Perret (directeur des études informatiques chez Boulanger) ont ainsi présenté leurs expérimentations et stratégies. Saint Germain en Laye s'est ainsi dotée d'une application municipale pour smartphones à l'attention de ces citoyens tandis qu'élèves et enseignants des lycées franciliens utilisent un environnement numérique de travail comprenant une bureautique Libre Office virtualisée. Mais l'innovation n'est pas toujours aisée. L'inertie de l'écosystème ferine l'adoption de HTML 5 chez Allociné tandis que la problématique de la photothèque demeure le soucis majeur d'applications complexes d'aide à la vente chez Boulanger.

La table ronde en vidéo