Management

Piloter les projets permet de diminuer les risques et de mieux communiquer

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Après la modélisation de processus la semaine passée, nous revenons sur un autre aspect important de la gouvernance : la gestion de portefeuille de projets.

PublicitéPouvez-vous nous présenter Planview et ses apports en matière de gouvernance informatique ? Planview est éditeur d'une solution logicielle, Planview Enterprise, et dispense des prestations liée à son expertise méthodologique. Notre produit est une plate-forme intégrée de gestion de projets, de gestion d'actifs, de gestion budgétaire, et de création de scénarios avec capacité d'optimisation de ceux-ci. Nous pouvons interfacer notre produit avec les PGI les plus courants, comme Oracle et SAP. Planview Enterprise s'interface également avec Microsoft Project qui peut être utilisé comme logiciel client mais on y accède normalement en « full HTML », certaines fonctions nécessitant une interface Ajax. Côté prestation, nous nous appuyons sur notre méthode « Prisme » de gestion de la complexité. Nous gérons les projets informatiques et leur intégration au SI, ce qui implique de savoir gérer l'usage du produit fini (en calculant son coût récurrent). L'expérience acquise sur les projets peut être intégrée à la base de connaissance du logiciel mais celui-ci ne gère pas le versionning. Notre rôle est donc de piloter le portefeuille de projets et d'applications opérationnelles afin de guider la prise de décision. La gouvernance, c'est en effet avant tout savoir ce qui se passe et un produit comme le notre permet de connaître en temps réel l'état des projets. Selon vous, pourquoi les entreprises se sont-elles intéressées à la gouvernance ? Essentiellement parce qu'il y avait des problèmes liés à la non-gouvernance : « je ne savais », « je ne contrôlais pas » ou « je ne pilotais pas » était un discours trop fréquent. Piloter les projets permet de diminuer les facteurs de risques mais aussi de pouvoir mieux communiquer avec la direction générale et les directions métier en informant sur les coûts, les délais et les conditions pour répondre à une demande métier. De ce fait, la direction générale a en main les moyens d'arbitrer sainement en cas de besoin. Quelque part, il s'agit donc d'un outil décisionnel pour la direction générale. La gouvernance, c'est aussi modéliser les processus métier. Quelles relations un logiciel comme Planview Enterprise peut-il avoir avoir avec des logiciels de modélisation ? Notre logiciel peut s'interfacer avec des logiciels tiers de modélisation, aussi bien en import qu'en export de données mais il dispose de son propre moteur de modélisation interne, plus approprié pour réaliser ce qui doit être effectivement réalisé en lien avec la gestion de projets. Historiquement, notre modélisateur était avant tout lié à des bonnes pratiques mais, à la demande de nos clients, nous avons introduit un outil plus souple tout en restant orienté gestion applicative. En fait, la logique applicative d'un gestionnaire de projets et d'un logiciel de modélisation pure (comme celui de Méga par exemple) est très différente et nos clients les interfacent très peu ensemble. D'autant que les équipes utilisant l'un et l'autre sont en principe différentes. Un beau modèle unique de données avec des bulles en couleur qui se superposent, c'est très joli, mais le pourquoi et le comment des interactions n'en est pas explicité. Trop intégrer amène souvent à des complexités et des rigidités inutiles. La meilleure interface entre des logiciels de planification, de modélisation et de gestion industrielle, c'est encore une présentation Powerpoint... Il faut mieux une belle diapositive avec un travail bien fait derrière qu'une mauvaise API...

Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO

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