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Périgord : c@p sur le haut débit

PublicitéPérigueux souffre depuis longtemps d'une image vieillotte. Heureusement, la ville doit son salut à l'arrivée de l'autoroute A89 en 2001. Devenu plus accessible, Périgueux doit en revanche faire face à la concurrence des territoires voisins. Devant cette menace grandissante, les élus locaux décident de mettre en place une stratégie de développement économique échelonnée sur dix ans. Cette volonté politique débouche rapidement sur la construction d'un réseau de fibres optiques de 50 Km. Celui-ci s'inscrit dans un programme d'aménagement baptisé Cr@vallée. Réparti sur les treize communes de l'agglomération périgourdine, ce réseau au nom de code « C@P Connexion » a pour vocation d'attirer les entreprises High Tech. Lesquelles pourront désormais bénéficier de meilleures offres technologiques et tarifaires. Pourquoi un tel choix technologique ?. Selon Jean-François Boullier, DSI de la communauté d'agglomération périgourdine, la fibre optique demeure actuellement le seul support permettant une vision à long terme sur l'évolution du réseau. Un moyen de favoriser non seulement le désenclavement numérique mais également le développement des NTIC et l'innovation dans la région. Sur le plan technologique, l'architecture du réseau a permis d'atteindre les objectifs fixés. A savoir : des débits supérieurs, des prix plus compétitifs et davantage de services offerts comme la téléphonie sur IP ou la vidéo à la demande. Fort de ce succès, le réseau initialement axé sur les parcs d'activité a été étendu à l'ensemble des 70 000 habitants. Par ailleurs, la création d'un nouveau central téléphonique par France Télécom sur le territoire a conduit la communauté d'agglomération périgourdine à procéder à une extension de 4 km pour dégrouper ce NRA (noeud de raccordement d'abonnés). Ainsi, une étude est en cours afin d'adjoindre un maillage Wifi. Objectif : couvrir 100% des administrés. En attendant, la ville a gagné son pari. Désormais, le nombre d'entrepreneurs souhaitant s'implanter dans le Périgord progresse : plus d'un tiers hors territoire en 2006, contre seulement 12% en 2002.