PAC mesure la maturité des entreprises françaises vis-à-vis du cloud computing
Grande première pour le cloud computing en France, après des années d'annonces technologiques et de marketing, place aux clients. Le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) lance un index semestriel pour mesurer la maturité des entreprises françaises.
Publicité« Nous sommes surpris de la maturité des responsables informatiques et de leur faculté à s'installer dans une démarche cloud » note Arnold Aumasson senior vice-président de Pierre Audoin Consultants (PAC) pour la France, en présentant la première édition de son cloud index. Il évalue la maturité des entreprises françaises, 220 sont interrogées sur cette première vague. Le cloud index va s'installer dans la durée, ce qui fait tout son intérêt. Pierre Audoin le publiera chaque semestre avec, à partir du mois de septembre, l'ouverture en parallèle sur le site dédié cloudindex.fr, d'une application d'auto-évaluation destinée aux entreprises. Elles pourront ainsi se comparer entre elles.
Globalement, le premier index aboutit à une maturité de 443 sur 1 000. « Il montre l'usage réel du cloud computing en France, les motivations des utilisateurs, leur niveau de connaissance du cloud, leur degré d'utilisation, nous avons beaucoup de bonnes surprises », explique Olivier Rafal, Directeur de recherches chez PAC qui a piloté l'étude (en photo).
La flexibilité d'abord
Premier point positif, la motivation principale repose sur l'augmentation de la flexibilité et non pas sur la réduction des coûts. C'est particulièrement net pour le SaaS où cette motivation principale est de faciliter le déploiement. Les entreprises s'inscrivent aussi dans une démarche d'innovation et de changement de business model. De plus, elles qui se reconnaissent dans le cloud computing veulent intensifier son utilisation. Des extensions sont envisagées, qu'elles soient dans le SaaS, l'IaaS ou le PaaS.
Au passage, PAC note que la maturité des utilisateurs a progressé par rapport à celle des prestataires. « Le cloud n'est pas un outil magique, il a besoin d'accompagnement pour sélectionner les applications en interne » souligne Olivier Rafal. SSII, intégrateurs revendeurs restent des partenaires privilégiés, que ce soit pour intégrer le SaaS dans l'existant, 45% des réponses, choisir une solution SaaS, 20%, ou sélectionner les appli internes à passer en mode SaaS, 18%.
Des obstacles ? Sans surprise la sécurité vient en tête et ce critère a peu de chance de baisser. Ensuite viennent l'absence de solution métier adaptée, des gains financiers difficilement prévisibles, la faible approche stratégique des entreprises, 12% seulement en ont une pour le cloud.
10% des PDG concernés
Dernier point, c'est la DSI qui porte le projet de cloud computing, dans 68% des cas, et sa mise en oeuvre, 84% des réponses. Le Comex est saisi du sujet cloud dans 17% des cas, le PDG himself s'en empare dans 10% des entreprises interrogées.
En termes de SaaS, PAC a classé les différents domaines utilisés. Les RH arrivent très largement en tête avec 45% des réponses devant les applications métiers à 29%, le collaboratif 24, le CRM 24 également, les finances 18, la BI 12, le SRM/SCM (logistiques) 8%. Deux tiers des responsables interrogés prévoient d'étendre leurs applications SaaS dans les trois ans à venir, à 82%, ils considèrent que le SaaS simplifie le déploiement de leurs applications. Le fait de ne pas payer de licence ne vient qu'après réunissant 75% des réponses. Un tiers des réponses fait du SaaS un moyen de mieux homogénéiser le SI.
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Article rédigé par
Didier Barathon
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