L'organisation Ocearch s'appuie sur le cloud pour surveiller les populations de requins
L'organisation de recherche Ocearch utilise AWS pour le suivi de populations d'animaux marins, se servant du cloud pour stocker et partager des données de télémétrie collectées par satellite.
PublicitéOcearch est une organisation de recherche basée aux États-Unis, dont la mission est d'accélérer le retour à l'équilibre des océans, à travers des programmes scientifiques et d'éducation. Elle travaille avec des scientifiques du monde entier sur la surveillance de populations d'animaux marins, en particulier les requins. Les habitudes alimentaires et migratoires de ces grands prédateurs sont en effet de bons indicateurs pour comprendre l'état des fonds marins.
Avec son navire, le M/V Ocearch, l'ONG réalise plusieurs expéditions scientifiques par an, durant lesquelles des animaux sont examinés, mesurés et équipés de capteurs permettant ensuite de les suivre lors de leurs déplacements : SPOT (smart position and temperature) tags, accéléromètres, capteurs acoustiques. Plus de 400 animaux sont aujourd'hui tracés à travers le dispositif. Les données collectées sont remontées par satellite puis envoyées vers le cloud AWS. À partir de celui-ci, les données peuvent ensuite être mises à la disposition de près de 200 scientifiques représentant près de 90 institutions. Elles sont également partagées en open source à travers l'application Ocearch Tracker, les données de géolocalisation étant affichées sur des cartes fournies par l'éditeur de systèmes d'information géographiques Esri. Pour son infrastructure, l'organisation utilise le service de stockage S3, la base de données RDS, le service de calcul EC2 et Route 53 pour gérer les noms de domaine. « L'environnement collaboratif, rendu possible par AWS, donne accès à des données auparavant inaccessibles sur les requins et aide à déterminer la santé globale de l'océan, mais aussi à informer la gestion des pêches pour que celles-ci soient durables et à soutenir les efforts en matière de sécurité publique », explique Fernanda Ubatuba, présidente et directrice des opérations chez Ocearch.
Article rédigé par
Aurélie Chandeze, Rédactrice en chef adjointe de CIO
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