Neuflize OBC optimise son infrastructure par la progicialisation
Au cours de la matinée « Les nouveaux défis de l'informatique des banques et assurances » organisée par Le Monde Informatique et CIO le 13 juin 2007, Jean-Pierre Doussot, directeur adjoint et responsable de la plate-forme de solutions monétique et télématique au sein de la banque Neuflize OBC (Groupe ABN Amro), a expliqué comment cette société a optimisé ses coûts d'infrastructures.
PublicitéPour optimiser ses infrastructures métier, la banque Neuflize OBC (Groupe ABN Amro) a fait le choix de la progicialisation et d'une architecture de son SI autour de webservices accessibles via un portail. Neuflize OBC est issu, comme son nom composé l'indique, du regroupement de deux banques en 2006. A partir de 2000, OBC a mis en place une plate-forme qui devait délivrer ses services autant aux entreprises qu'aux particuliers. Lors du regroupement de la banque de Neuflize et d'OBC, cette plate-forme a bénéficié aux trois enseignes du groupe ABN Amro en France, y compris la succursale parisienne sous l'enseigne ABN Amro. Le premier objectif de la nouvelle plate-forme, en 2000, était de préparer les évolutions métier : changements réglementaires liés aux décisions de l'Union Européenne mais aussi modifications des besoins clients dans le secteur très particulier du cinéma et de l'audiovisuel, l'une des spécialités d'OBC. L'une des difficultés rencontrées lors de la création de cette plate-forme était la particularité française en terme d'infrastructure réseau clientèle. En effet, les DAB (distributeurs automatiques de billets) autant que les terminaux bancaires des commerçants sont le plus souvent reliés aux banques par Transpac, le réseau X25 de France Télécom. « Il faudra bien migrer dans les prochaines années toutes ces infrastructures vers des technologies plus modernes, comme l'IP, tout en assurant un niveau de sécurité suffisant pour répondre aux exigences des autorités de tutelle » a estimé Jean-Pierre Doussot. Malgré cette grande migration annoncée, Transpac devra être géré jusque vers 2012-2013. Dès aujourd'hui, les banques sont amenées à gérer un environnement réseau très hétérogène : même la bascule IP du réseau interbancaire Swift (via le projet Swiftnet) est loin d'être complète. Autre hétérogénéité : les formats de fichiers transmis entre les banques et leurs clients professionnels. On trouve aussi bien du XML issu des nouvelles normes que les antiques fichiers textes à largeurs fixes ou délimités. La plate-forme préparée dès 2000 par OBC était donc conçue comme multi-canal, multi-protocolaire et multi-format. Il fallait également une sécurisation des échanges suffisantes pour, par exemple, répondre aux besoins de clients réalisant des tournages cinématographiques en Chine. Pour optimiser les coûts et atteindre tous ces objectifs, OBC a choisi de construire sa plate-forme sur des progiciels bancaires sans développements propres en la dotant d'une sécurité par authentification forte et traçabilité des opérations basées sur clé publique asymétrique mais sur réseaux ouverts. L'usage de la signature électronique permet de donner une valeur probante aux échanges électroniques réalisés à distance (comme la demande d'un prêt). Tous les progiciels employés, de la société Valerian (fournisseur de OBC depuis une vingtaine d'années), sont accessibles au travers d'un portail. Ce portail permet d'agréger des services très divers (courtage de titres, monétiques...), y compris externalisés, en toute transparence pour les clients. La table ronde en vidéo.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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