Mobilité et sédentarité ne s'opposent plus
Une étude menée par Mitel montre que les usages des outils mobiles se généralisent même en situation de sédentarité.
PublicitéL'usage des outils normalement dédiés à la mobilité se généralise, même aux travailleurs sédentaires. C'est le sens général qui se dégage d'une enquête menée par Mitel début 2016 et dont les résultats définitifs ont été récemment diffusés. La place du smartphone, en particulier, est aujourd'hui majeure, même psychologiquement : 70% des répondants préfèrent perdre leur portefeuille plutôt que leur smartphone ! Et les innovations plébiscitées sont bien sages : le partage des contenus en multi-terminal (vidéos... 42% des répondants) et le changement transparent de réseau (3G/4G, Wi-Fi... 26%), loin devant la réalité augmentée (3%) ou même le paiement (14%).
Le smartphone lui-même est de plus en plus utilisé même en situation de sédentarité, au bureau. 45% des répondants l'utilisent préférentiellement pour communiquer quand ils sont au bureau contre 42% un téléphone fixe, 12% un softphone sur PC ou tablette et 1% un softphone sur smartphone. Malgré tout, les mobiles restent en général gérés de façon séparés des téléphones fixes (69% des répondants), n'étant intégrés dans un plan de numérotation courte que dans 24% des cas. Il est vrai que le BYOD peut être un frein à cette intégration mais sa prise en compte n'est pas prévue dans 33% des cas et déjà une réalité dans 39%.
Un usage des applications d'entreprises limité sur smartphone
Si un smartphone sert à téléphoner, il sert aussi à utiliser des apps. Mais qu'en est-il des applications métier, en dehors de la messagerie e-mail ? En fait, celles-ci sont peu utilisées sur smartphones. Dans 38% des cas, aucun usage d'applications métier n'est opéré sur smartphones. A l'inverse, l'utilisation d'apps dédiées téléchargées sur des stores est revendiquée par 27% des répondants contre 18% pour des apps en mode cloud et 17% des pages web en mode responsive.
Très adapté par nature à un usage multi-terminaux, le cloud, d'une manière plus générale, n'est utilisé pour des applications « coeur de métier » que par 27% des répondants. Une part identique s'y refuse catégoriquement, 31% avouant un usage périphérique (exemple : organisation de rendez-vous) et 16% pour les communications.
Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
Commentaire
INFORMATION
Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.
Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire