Mieux que l'off-shore, le beyond-shore
Même en off-shore, les informaticiens ont besoin d'être payés, de pouvoir dormir, de manger... Pour les entreprises, la solution pourrait venir du beyond-shore selon la SSII g-Host.
PublicitéDepuis une trentaine d'années, la baisse des coûts dans les entreprises confrontées aux droits sociaux européens est souvent passée par l'off-shore. Un ingénieur indien, bien formé, coûtait en effet nettement moins cher que son homologue américain, français ou allemand. Puis d'autres pays encore moins chers ont été trouvés. Mais les revendications sociales se sont faites jour en Asie. Et l'off-shore n'est plus si intéressant qu'auparavant. La nouvelle ESN (ex-SSII) g-Host prétend avoir trouvé la solution : le beyond-shore.
« Même un Indien a besoin d'être nourri, logé, blanchi, sans oublier qu'il doit dormir ; il consacre donc huit heures au moins de sa journée à ne pas être productif » déplore Dana Barrett, DRH et co-fondatrice de g-Host. Pour restaurer sa marge de 90% net sur les heures facturées, cette SSII a décidé d'innover d'une manière disruptive.
Changer le paradigme
Peter Venkman, PDG et co-fondateur de g-Host, indique : « comme souvent, l'innovation de rupture que nous portons est issue, au départ, d'un pur hasard. » En effet, Peter Venkman et Dana Barrett passaient leurs vacances en Inde quand ils se sont aperçus que leur hôtel subissait d'étranges phénomènes. Le propriétaire dût leur avouer que l'établissement avait été construit sur le lieu d'un open-space où des ingénieurs en informatique étaient morts d'épuisement avant d'être enterrés sur place.
Tous les clients fuyant cet hôtel construit sur un cimetière de prestataires indiens, Peter Venkman et Dana Barrett ont pu racheter celui-ci pour une faible somme. Et la main d'oeuvre qui hantait les lieux a été immédiatement mobilisée. « Plutôt que de tourner en rond et de s'ennuyer pour l'éternité, ces ingénieurs ont été séduits par notre projet d'entreprise » se réjouit Dana Barrett.
Désormais, g-Host peut garantir une disponibilité permanente et éternelle de ses équipes. Les fantômes d'informaticiens indiens ne réclament ni nourriture, ni sommeil, ni même de salaire. Peter Venkman proclame : « pour nous, c'est clair : l'avenir de l'off-shore est le beyond-shore. »
Article rédigé par
Franck Salien, Journaliste
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