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Méthodologie de l'emploi des points de fonction pour gérer au mieux les projets

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Bernard Mesdon vient de publier aux éditions Hermes-Lavoisier un compendium de l'usage des points de fonction dans les projets informatiques.

PublicitéLa méthode dite des « points de fonction » permet certes de piloter efficacement les projets d'ingénierie logicielle du devis initial à la recette mais sa mise en oeuvre réelle exige une rigueur qui n'est pas triviale. Spécialiste de l'architecture informatique et de l'ingénierie de projets informatiques, Bernard Mesdon vient de publier aux éditions Hermes-Lavoisier un riche compendium sur ce sujet.

Et, pour commencer, il ne faut pas parler d'une méthode mais de plusieurs, qui sont issues de premiers travaux d'Allan Albrecht publiés en 1979. L'ouvrage de Bernard Mesdon en étudie deux concurrentes, avec leurs avantages et inconvénients respectifs : IFPUG et COSMIC. Les trois autres normalisées (NESMA, FISMA, Mark 2) sont juste évoquées. La méthode IFPUG est cependant davantage développée au travers des extensions pour cas complexes. La méthode ASSEMI est quant à elle une extension française d'IFPUG, étudiée comme telle.

La force de ces méthodes est toujours de permettre, très en amont dans le cycle de vie d'un développement logiciel, une cotation du coût des développements. Surtout, cette cotation peut se faire sur des bases acceptées par tous, autant client ou direction métier que prestataire ou DSI. Une fois la recette effectuée, la méthode des points de fonction permet aussi de mesurer le service rendu et donc la valeur d'un système d'information qu'il faudrait reconstruire. On peut ainsi s'en servir pour vérifier la pertinence d'une progicialisation.

L'ouvrage de Bernard Mesdon est à la fois très structuré, très complet mais aussi très pédagogique. Il comprend notamment plusieurs études de cas qui permettent de bien comprendre les méthodes décrites.

Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO

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