Melun Val de Seine a réduit les délais de paiement des fournisseurs de dix jours

Utilisatrice des solutions Cegid, la communauté d'agglomération Melun Val de Seine a largement dématérialisé ses processus.
PublicitéLa communauté d'agglomération Melun Val de Seine comporte 16 communes et abrite 125 000 habitants. En partenariat avec Cegid dont elle a été parmi les premiers utilisateurs sur de nombreux produits et services, cette collectivité s'est engagée dès 2008 dans une large dématérialisation. « Nous avions dès cette époque une volonté de fluidifier nos circuits internes » se souvient Rachel Papin, Directrice des Finances de la Communauté d'Agglomération Melun Val de Seine.
Comme souvent, la dématérialisation a commencé par une numérisation des factures entrantes et l'entrée des documents dans un workflow de validation. Mais les évolutions réglementaires ont poussé à aller plus loin, même si Melun Val de Seine a souvent devancé les obligations. Ainsi, en 2013, en lien avec le déploiement de la comptabilité Helios à la DGFiP (Direction générale aux Finances Publiques), la collectivité choisit d'opter d'entrée de jeu pour la dématérialisation totale, avec les justificatifs, dans le cadre du Protocole d'Echange Standard.
Le choix de la dématérialisation totale
Les communications entre le centre payeur de la DGFiP et la collectivité ont donc été rapidement entièrement numériques, avec signatures électroniques. Et ce même si les volumes restent modestes avec 5000 factures/an, chaque transmission de facture au centre payeur comportant au moins quatre pages. Ce choix a été gagnant puisque la collectivité a pu atteindre une bien meilleure performance dans ses délais de paiement de ses fournisseurs. En gagnant dix jours, les paiements s'effectuent aujourd'hui en moyenne en dix-huit jours.
La dématérialisation a ensuite été adoptée pour la transmission du budget à la préfecture dans le cadre du projet Totem. Là encore, le choix affirmé de la collectivité a été de dématérialiser la totalité du processus, non seulement pour le compte de la DAF mais aussi pour chaque gestionnaire de budget, notamment en incluant dès que possible là encore les pièces justificatives.
Un pilotage métier assumé
Les pièces justificatives constituent d'ailleurs un enjeu actuel à cause d'une évolution réglementaire. Et, bien qu'évidemment à forte dimension technique, le projet a été piloté depuis l'origine par la DAF. Rachel Papin revendique : « nous sommes responsables de nos applications métiers, le DSI étant en charge des aspects techniques. »
Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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