Masquer la complexité née de la sédimentation des données
La loi Warsmann impose une simplification des démarches administratives des entreprises. Il faut alors cacher de manière invisible la complexité née de la sédimentation des données, déclare Elisabeth Humbert-Bottin, DG du GIP-MDS.
PublicitéCIO : Quel est rôle du GIP-MDS ?
Elisabeth Humbert-Bottin : Le GIP-MDS (Groupement d'Intérêt Public - Modernisation des Déclarations Sociales) a été fondé en 2000 avec comme objectif la simplification des démarches administratives des entreprises auprès des organismes sociaux. Il regroupe les principaux organismes. Notre structure est de petite taille: une cinquantaine de permanents et en moyenne une trentaine de prestataires.
Le premier acte de notre mission a été la création du portail Net-Entreprises. Nous maintenons les traitements collectifs pour les organismes adhérents au GIP. A ce jour, deux millions d'entreprises utilisent ce portail pour réaliser vingt millions de déclarations par an. Sur une trentaine de types de déclarations, 18 sont possibles en passant par ce portail.
CIO : Pour l'heure, il s'agit surtout de dématérialiser l'existant. En quoi la récente loi Warsmann constitue-t-elle un changement notable ?
Elisabeth Humbert-Bottin : Le but est de réaliser une seule collecte d'informations et, ensuite, de redistribuer à chaque organisme les informations dont il a besoin. C'est le sens de l'article 35 de la loi Warsmann qui institue la DSN [Déclaration Sociale Nominative]. A partir de 2013, les entreprises pourront opter pour (...)
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Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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