Markess : criticité et continuité d'activité sont les deux mamelles de la sauvegarde
Le cabinet Markess International vient de publier une étude sur la sauvegarde de données en entreprises.
PublicitéMarkess International vient de publier sa dernière étude sur la sauvegarde de données. Selon celle-ci 96% des organisations ayant répondu ont une méthode de sauvegarde des données. Les deux motivations essentielles sont la continuité d'activité (pouvoir disposer des données en cas de crash du système de production, 79% des répondants) et la criticité de certaines données (49% des répondants), bien devant le respect des obligations légales (39%) ou la croissance forte et continue du volume de données critiques. La majorité des sauvegardes* (à ne pas confondre avec les archives) sont hébergées en interne à l'organisation : serveurs internes (79% des répondants), datacenters internes (54%), postes clients portables (26%)... Les solutions externalisées sont nettement moins populaires : serveurs hébergés (18%), datacenters externes (15%), équipements mobiles (7%)... Les sauvegardes peuvent être réalisées avec des mécanismes automatiques ou des personnels internes ou bien par un prestataire extérieur, ce qui ne préjuge en rien du stockage de la sauvegarde en interne ou en externe. 76% des entreprises se refusent d'ailleurs à recourir à un prestataire pour cela. Le transfert d'une sauvegarde sur un autre site (souvent un autre site de la même entreprise) se fait en général (plus de 50% des réponses) par le transport du support physique. Son but reste prioritairement purement de gestion : pour son automatisation par un dispositif placé au siège (35% des réponses) ou pour la centralisation des sauvegardes réalisées sur chaque site (37% des réponses). Viennent ensuite les obligations légales (fortes dans le domaine bancaire), avec 26%. Curieusement, les systèmes les plus « sensibles », notamment sur le plan légal (paye, comptabilité...), n'apparaissent pas au premier rang des applications à sauvegarder (67% des répondants pour la finance, 56% pour la GRH, 46% pour la production !) au profit de la messagerie (79%). Des pratiques variées Les pratiques de sauvegardes sont très différentes selon que l'on parle du poste de travail utilisateur (PTU) ou des serveurs. Côté serveurs, en effet, l'automatisation est reine avec une nette majorité de sauvegardes quotidiennes (72% des répondants). A l'inverse, côté PTU, la sauvegarde est irrégulière et occasionnelle dans 36% et sans information dans 29% des cas. La sauvegarde en temps réel obtient un score comparable dans les deux cas : 12% pour les serveurs, 11% pour les PTU. Le défi des volumes Toujours selon l'étude de Markess, le principal défi des sauvegardes dans les années à venir est l'augmentation des volumes de données avec 44% des répondants. Bien qu'il se soit agi de citations spontanées (sans liste suggérée), les technologies de déduplication sont spontanément citées par environ 10% des répondants. Trois critères dominent le choix du prestataire ou de la solution : le prix en premier lieu (77% des répondants), 50% pour la réactivité; 50% pour la facilité.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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