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Malgré le scandale de la collecte de données par la NSA, les DSI restent intéressés par le Cloud

Malgré le scandale de la collecte de données par la NSA, les DSI restent intéressés par le Cloud

Après le scandale PRISM, les DSI se veulent prudents. Mais les avantages des technologies du Cloud Computing restent importants. Nos confrères du réseau mondial IDG News Service ont mené l'enquête à travers le monde, y compris en France, sur la perception du cloud computing après le scandale.

PublicitéSuite aux révélations explosives dans les six derniers mois au sujet des activités de cyber-espionnage massives du gouvernement américain, beaucoup de gens ont été effrayés. L'information est tombée en juin lorsque Edward Snowden a commencé à diffuser auprès des médias les informations collectées sur la terre entière. Beaucoup de politiciens ont été ulcérés, tout comme les défenseurs acharnés de la vie privée. Mais les décideurs informatiques ne sont pas pris de panique. Du moins pas encore.

Les DSI dans l'expectative

Jusqu'à présent, ils surveillent le débat, s'informent et prennent des mesures pour atténuer leurs risques de diverses manières. Mais les rapports alarmants ne les ont pas incités à remettre en cause leurs décisions d'héberger des applications et des données dans le Cloud.

C'est le consensus qui se dégage chez la vingtaine de décideurs informatiques interrogés en Amérique du Nord et en Europe à propos des conséquences sur leur stratégie de cloud computing des pratiques d'espionnage de la NSA, l'agence de sécurité nationale des États-Unis.

Beaucoup de responsables informatiques interrogés disent qu'ils ne sont bien sûr pas satisfaits de la situation et que cela les a rendus plus prudents sur leurs plans de déploiements de cloud computing. Ils ont notamment été incités à revoir leurs accords avec les fournisseurs, à vérifier les meilleures pratiques et à renforcer les contrôles de sécurité.

Toutefois, ces responsables informatiques n'ont pas été complètement surpris par les révélations d'Edward Snowden. Que ce soit par des moyens manifestes ou par des actions clandestines, il est bien connu que les gouvernements pratiquent la surveillance des télécommunications et du trafic Internet.

« La surveillance du gouvernement ne m'a pas fait changer d'avis sur le cloud computing: le modèle du cloud est intéressant pour nous et je n'ai jamais été suffisamment naïf pour penser que ce type de surveillance du gouvernement n'existait pas » déclare Kent Fuller, directeur de l'infrastructure de BCBG MaxAzria Groupe, un créateur de mode féminine basé à Los Angeles. Cette firme utilise Office 365, la suite SaaS de Microsoft, principalement pour les courriers électroniques des employés.

Les DSI paranoïaques mais pas trop

La surveillance furtive de systèmes informatiques et de communications par les gouvernements ne se classe actuellement pas parmi les préoccupations premières de la sécurité informatique pour de nombreux responsables informatiques. « Chaque DSI va vous dire qu'il s'inquiète chaque minute de chaque jour au sujet de la sécurité, de la confidentialité, de la redondance, de la continuité opérationnelle, de la reprise après sinistre et autres », a confirmé Michael Heim, vice-président de Whirlpool et DSI groupe.

PublicitéIl a ajouté: « Nous sommes probablement (...)

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