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Maîtriser la diversification du poste de travail

Le bon vieux PC est aujourd'hui complété par les smartphones, les tablettes, etc. Certains de ces terminaux utilisés professionnellement appartiennent aux collaborateurs. Le 30 janvier 2013, CIO organisait une conférence sur la maîtrise de ce nouveau contexte.

Publicité« Il n'y a pas de bon ou de mauvais terminal, le tout est de maîtriser les risques liés à ce terminal » a martelé Lazaro Pejsachowicz, président du CLUSIF (Club de la Sécurité des Systèmes d'Information Français) et RSSI à la CNAM-TS (Caisse Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés). Il s'exprimait en ouverture de la conférence « Maîtriser la diversification du poste de travail » organisé par CIO le 30 janvier 2013 au Pavillon Dauphine, à Paris. Finalement, le BYOD (Bring your own device) n'est qu'un élément de plus à prendre en compte. Encore faut-il ne pas le négliger pour autant.

L'intervention de Lazaro Pejsachowicz en vidéo

Maîtriser la disparition de la séparation vie privée / vie professionnelle

La diversité croissante des périphériques et des accès entraine son lot de nouveaux défis auxquels répondent un certain nombre de solutions. Christophe Dubos, Architecte chez Microsoft France, a ainsi rappelé : « le changement qui nous intéresse est surtout celui de disparition de la séparation entre données et outils relatifs à la vie professionnelle et ceux relatifs à la vie personnelle ».

L'intervention de Christophe Dubos en vidéo

Mettre en place un système d'information compatible avec l'ubiquité n'est pourtant pas trivial. Cette ubiquité apparaît pourtant naturelle aujourd'hui à ceux qui basculent à tout moment d'un terminal à un autre. Une table ronde a réuni David de Amorim (Directeur Innovation SI, Prospective & Force d'Action Rapide à la DSI du courrier de La Poste), Michel Delbecq (CIO EMEAP de Sephora) et Patrick Perret (Directeur des études informatiques de Boulanger). Elle a permis d'aborder les difficultés et bonnes pratiques en la matière.

La table ronde en vidéo

Diversité et consumérisation entrainent virtualisation

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Diversité et consumérisation entrainent virtualisation

PublicitéLa première difficulté réside dans l'usage conjoint ou successif de multiples terminaux par des mêmes personnes pour le même système d'information. La deuxième est liée à la consumérisation de l'IT : les terminaux grand public acquièrent des usages professionnels. Enfin, le changement dans les usages, comme le développement du télétravail, n'est pas non plus neutre. « La virtualisation du poste de travail supprime la complexité au niveau du terminal qui peut ainsi être plus facilement choisi par l'utilisateur » a jugé Philippe Labaste, Directeur Europe du Sud de Dell Wyse.

L'intervention de Philippe Labaste en vidéo

La productivité individuelle d'abord

La virtualisation des espaces de travail nécessite cependant une certaine administration. Arezki Hamadi, Responsable Commercial RES Software, a rappelé : « en fait, les utilisateurs vont chercher dehors les outils qu'ils ne trouvent pas dans le système d'information de l'entreprise, cela afin d'être plus productifs mais le DSI doit garantir la bonne intégration de tous les outils ». Meilleur service, sécurité maximale et plus bas coût sont des critères essentiels du succès du DSI face à la diversification des postes de travail.

L'intervention de Arezki Hamadi en vidéo

Quand le Code du Travail s'en mêle

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Quand le Code du Travail s'en mêle

Relever le défi juridique du poste de travail émancipé n'est pas non plus une mince affaire. En effet, Etienne Papin, avocat associé du Cabinet Feral-Schuhl / Sainte-Marie, a remarqué : « le BYOD entre en contradiction avec la philosophie qui sous-tend le Code du Travail ». Le salarié est en effet censé n'utiliser que des outils de travail fournis par son employeur à ses frais et risques.

L'intervention d'Etienne Papin en vidéo

Les pratiques des utilisateurs à l'épreuve de l'entreprise ont logiquement fait l'objet de la dernière table ronde de la matinée. Elle réunissait Loïc Bournon (DSI de Morpho), Pierre Guiserix (Directeur Adjoint, Agence Française de Développement) et Thomas Pocheville (MOA Smartphone ASCT à la Direction des Trains de la SNCF).

La table ronde en vidéo