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Madame Vacances modernise son infrastructure tout en gardant le meilleur de l'existant

Athénaïs Carlon, responsable informatique Madame Vacances : « La solution Datacore a permis de tout révolutionner sans faire la révolution. »

Accompagné par l'intégrateur Résiliences, le groupe hôtelier français Eurogroup - Madame Vacances s'est appuyé sur les solutions de Datacore pour mettre à niveau son infrastructure. Un choix qui lui a permis de réutiliser ses anciennes baies pour construire son PRA.

PublicitéSous sa marque Madame Vacances, Eurogroup exploite plus de 22 000 lits en France, en hôtels, résidences et maisons particulières. En 2019, cet acteur du tourisme, également présent dans la restauration, a décidé de moderniser ses infrastructures pour gagner en évolutivité et assurer une meilleure continuité d'activité. Dans ce but, il a déployé une solution de SDS (software defined storage) de Datacore, mise en oeuvre avec l'aide de l'intégrateur Résiliences.

L'infrastructure existante était solide, mais elle n'avait pas évolué. Elle comptait par exemple une ferme Citrix 6.5 sur Windows Servers 2008, hébergée sur 3 serveurs VMware ESXi. Celle-ci mettait à disposition des utilisateurs dans les différents établissements une soixantaine de bureaux, offrant chacun une vingtaine d'applications virtualisées. « Ces environnements étaient stables, mais vieillissants », relate Athénaïs Carlon, responsable informatique de Madame Vacances. Selon Laurent Schwam, ingénieur commercial chez Résiliences, les systèmes se caractérisaient également par une certaine hétérogénéité, avec des baies de stockage de différentes générations, du iSCSI, du SAS... Par ailleurs, tout était centralisé au même endroit, ce qui présentait des risques en termes de sécurité. « Notre but était de retravailler les anciens systèmes, tout en capitalisant sur l'expérience de nos équipes et en gardant la maîtrise en interne », explique Athénaïs Carlon. Le projet comportait également une refonte complète de l'infrastructure réseau. Enfin, l'objectif était de mettre en oeuvre un plan de reprise d'activité (PRA) sans investissements supplémentaires, en récupérant les anciens ESX qui ne pouvaient plus évoluer.

Laurent Schwam (Résiliences) et Athénaïs Carlon (Madame Vacances)

Moderniser sans tout changer

Le projet a démarré en septembre 2019 par une phase d'étude du marché. L'entreprise a lancé un appel d'offres auprès de trois intégrateurs savoyards, qui lui a permis de rencontrer différents constructeurs. « Nous avons pris le temps de nous déplacer, de mener une véritable recherche », se souvient le responsable informatique. « Avec l'émergence de l'hyperconvergence, nous avions besoin d'un avis externe. » Lors de cette phase, Eurogroup consulte Résiliences, intégrateur avec lequel l'entreprise avait déjà travaillé. « L'équipe a pris le temps de nous expliquer les options, sans chercher à changer ce que nous voulions mettre en place », apprécie Athénaïs Carlon. Fin décembre 2019, Eurogroup retient la solution proposée par Résiliences, basée sur des serveurs Dell et Datacore SANSymphony. Celle-ci répondait aux besoins du groupe tout en entrant dans l'enveloppe budgétaire fixée, qui devait couvrir aussi bien le renouvellement des systèmes et des licences que la sécurité. « Datacore a permis de faire la liaison, de moderniser et de mettre en place le PRA sans tout changer », pointe Athénaïs Carlon.

PublicitéPour accompagner le projet, Résiliences a mis à la disposition de l'entreprise une équipe de cinq personnes, dont un chef de projet systèmes et un chef de projet réseaux. La mise en production a débuté en mars, en pleine pandémie de Covid-19. « Le gros défi était côté réseau, avec un coeur lui aussi assez disparate, mêlant différentes générations. Il a fallu tout redéployer en HSRP », confie le responsable informatique. Tout reschématiser et remettre au propre a demandé un mois de travail. La nouvelle infrastructure repose sur un coeur de réseau Cisco, avec des interconnexions à 10 Gbits qui accélèrent sensiblement les performances. Les serveurs Dell, interconnectés par des switchs ISCSI, accueillent quant à eux trois nouveaux ESXi, deux avec un stockage redondé pour Datacore et le troisième destiné au calcul. Un autre système est dédié à la sauvegarde pure, avec une solution Veeam connectée à Datacore.

Sécurité renforcée

« La complexité de ce projet était de parvenir à tout faire marcher en symbiose. À cause de la crise sanitaire, beaucoup de collaborateurs étaient en télétravail et il ne fallait pas de coupure », explique Athénaïs Carlon. « Nous avons continué de faire fonctionner notre ancienne ferme de serveurs tout en y glissant les nouvelles machines, pour ensuite les désolidariser et monter en parallèle le PRA ». Dans la même optique de basculement progressif, les fermes Citrix et applicatives ont été répliquées à l'identique, les montées de version étant prévues plus tard. La migration s'est déroulée sur deux nuits, en cours de semaine, à l'aide de l'outil VMotion. En revanche, la partie réseau a été faite durant un week-end afin de préserver la continuité d'activité. « Nous étions deux sur le terrain, avec trois collaborateurs de Résiliences en soutien », se souvient le responsable informatique.

En procédant ainsi, la nouvelle infrastructure a pu être opérationnelle pour la reprise des réservations d'été. Grâce aux anciens ESXi, l'entreprise a pu monter une deuxième salle et a même redondé la sauvegarde. Les deux salles sont désormais interconnectées. La quasi-totalité des tests post-installation a été réalisée, y compris des pannes provoquées suivies de reprises, la configuration reposant provisoirement sur un stockage doublé dans la première salle. L'équipe travaille actuellement sur la mise en place de la réplication asynchrone vers la deuxième salle, dans le cadre de son PRA. « L'interopérabilité de la solution avec les autres outils indispensables pour les administrateurs, aussi bien VMWare que Veeam, représente un vrai plus » souligne Athénaïs Carlon. Ce choix a permis à Eurogroup de réutiliser les anciennes baies et de les intégrer facilement avec la nouvelle infrastructure, sans avoir à racheter des noeuds, contrairement aux solutions d'hyperconvergence. L'équipe informatique apprécie également la facilité d'administration et l'indépendance accrue face aux constructeurs, ainsi que les fonctionnalités de CDP (continuous data protection), « une sécurité supplémentaire face aux attaques par cryptolockers », selon le responsable.