Logiciel : la finance dépense beaucoup et va dépenser plus encore
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77% des entreprises de la finance vont dépenser plus en logiciel en 2025 que l'an dernier. Et ce, même si presque autant se disent déçues d'au moins un achat logiciel effectué lors des 18 derniers mois.
PublicitéDans près de 8 cas sur dix, les organisations de la finance prévoient d'accroître leurs dépenses en logiciel en 2025, selon la place de marché Capterra. 20% des entreprises prévoient même que ce budget va bondir de plus de 15% sur un an. Parmi les priorités d'investissement du secteur, figurent la sécurité IT et la protection des données, citée par 37% des organisations. C'est 4 points de mieux qu'une autre priorité du secteur, l'IA, vue par ces entreprises comme un levier d'efficacité dans l'automatisation des tâches et l'analyse de données. Ces deux domaines prioritaires devancent les outils de gestion de l'IT et les logiciels de comptabilité/finance.
Pour Capterra, ces investissements reflètent avant tout l'optimisme du secteur quant à ses perspectives de croissance. 27% des organisations de la finance anticipent une progression de leur activité supérieure à 15% au cours des 18 prochaines mois. Et 63% supplémentaires s'attendent à une croissance comprise entre 5 et 15%.
Des erreurs fréquentes aux conséquences financières avérées
Cette frénésie d'achats logiciels - concentrée ces 12 derniers mois plutôt sur les outils de BI, de marketing et de conformité - se poursuit alors même que les expériences précédentes n'ont pas toujours été des succès, selon l'étude de Capterra auprès de 401 organisations du secteur de la finance. Pas moins de 70% des répondants indiquent regretter au moins un achat logiciel effectué au cours de 18 derniers mois. Parmi ces derniers, un sur deux indique que cette ou ces décisions regrettables se sont traduits par des conséquences financières « substantielles ». 7% des acheteurs déçus vont même jusqu'à mentionner des pertes importantes.
La raison la plus fréquente de ces 'erreurs de casting' ? Des solutions trop basiques par rapport aux besoins réels de l'organisation, dans plus d'un cas sur trois. Tandis que plus de 30% des acheteurs déçus mentionnent l'incapacité à démontrer un retour sur investissement, une facture totale dépassant leurs prévisions, une technologie trop complexe par rapport aux besoins réels, une mise en oeuvre technique difficile ou encore des incompatibilités avec des systèmes existants.
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Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO
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