Les utilisateurs frileux à remonter bugs et évolutions à l'IT
Selon l'étude réalisée par Weloop, la moitié des utilisateurs renonce à remonter les bogues et les désirs d'évolutions, entretenant le mécontentement des métiers vis-à-vis de l'IT.
PublicitéSelon une étude réalisée par Weloop, 81% des utilisateurs d'applications estiment que des améliorations pourraient être apportées à ces logiciels pour accroître leur productivité. Mais, malgré ce niveau important de demande, les remontées à la DSI sont médiocres et le mécontentement persiste chez les utilisateurs. En moyenne, 30% des utilisateurs ne se sentent pas ou peu écoutés par les équipes IT mais ce taux peut bondir dans certains cas : 40% pour les demandes d'évolutions, 37% se sentent moins écoutés pour les applications internes que pour celles acquises à l'extérieur, 54 % pour les demandes d'évolutions sur les logiciels internes. 31 % des utilisateurs jugent leurs outils personnels plus efficaces que les outils professionnels, 47 % que les applications développées en interne.
Du coup, 54% des anomalies détectées ne sont pas remontées par les utilisateurs. Il est vrai que 67 % éprouvent des difficultés pour le faire, qu'il s'agisse de besoins d'amélioration ou de bugs. 52% ne considèrent d'ailleurs pas que remonter une demande soit une évidence. Pourquoi rester muet ? La remontée des bugs et des demandes d'amélioration est jugée chronophage par 32 % des répondants, trop complexe par 29%. Seulement 15% des utilisateurs participent activement à l'évolution de leurs applications internes (13% pour les applications développées en interne), 69% des utilisateurs ne participant pas à l'évolution de leurs applications développées en interne. 49% des utilisateurs estiment que des pertes de productivité sont dues à un mauvais paramétrage de leurs applications.
Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
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