Les talents digitaux mécontents des perspectives et des formations offertes par les entreprises
Selon une étude conjointe Capgemini / Linkedin, la majorité des collaborateurs développent par eux-mêmes leurs compétences digitales.
PublicitéTrès demandés dans les entreprises, les collaborateurs ayant des « talents digitaux » sont globalement mécontents de l'attitude de leurs employeurs selon une étude menée par Capgemini en partenariat avec Linkedin. D'une part, ils craignent une obsolescence de leurs compétences à court (moins de deux : 29 % des répondants) ou moyen (38 % des répondants sous quatre à cinq ans) terme, surtout les générations Y et Z (47 % de leurs membres craignent un déclassement sous cinq ans). D'autre part, les formations proposées sont inutiles et ennuyeuses pour près de la moitié des répondants (45%). 55 % envisagent donc de changer d'employeur si la situation ne change pas. 72 % préfèrent rejoindre une entreprise agile à la mentalité de start-up ayant une culture de l'expérimentation.
Pourtant, 54 % des entreprises jugent que la pénurie de talents digitaux entrave leur transformation numérique et les défavorise face à la concurrence. Cela n'empêche pas 50 % des entreprises de ne rien faire et, même, dans 52 % des cas, de faire stagner ou diminuer les budgets de formation.
Assez étrangement, les compétences digitales technologiques dites « hard » (analytique avancé, automatisation, intelligence artificielle...) semblent moins poser de problèmes que les compétences « soft » comme la capacité à adopter une approche centrée client. 51 % des entreprises considèrent être en manque de compétences « hard » et 59 % de « soft ».
Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
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