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Les salariés français très réticents à l'égard des réseaux sociaux

L'enquête menée par Kelly Services montre que les collaborateurs français sont très réticents face à l'usage des réseaux sociaux en entreprises, au contraire d'autres nationalités.

PublicitéOn savait déjà que les les entreprises françaises n'utilisent pas assez les réseaux sociaux et qu'elles étaient réticentes culturellement à utiliser les réseaux sociaux. Mais c'est aussi le cas, selon l'enquête de Kelly Services, de leurs salariés.
Cette réticence relève parfois d'une retenue positive. Ainsi 62 % estiment dangereux de mélanger relations personnelles et professionnelles sur les réseaux sociaux. Ca n'est qu'une transposition d'une attitude générale des salariés français dans la vraie vie. 26 % des salariés seraient susceptibles de partager leur opinion sur leur travail via les réseaux sociaux.
Mais l'utilisation en entreprise des réseaux sociaux est, d'une manière générale, mal perçue par les salariés français au contraire des autres pays. Seuls 17 % des Français estiment normal d'utiliser les réseaux sociaux en entreprise contre 31 % en Europe et 48 % en Asie-Pacifique. Assez logiquement, 16 % pensent qu'il est important que leurs entreprises soient présentes sur les réseaux sociaux contre 23 % en EMEA, 29 % en Amériques et 39 % pour la zone Asie-Pacifique.

Les Français hostiles au social-recrutement

Côté recherche d'emploi, 23 % des Français accepteraient d'utiliser les réseaux sociaux pour chercher un emploi contre un très proche 24 % en EMEA mais 29 % en Amériques et 39 % en Asie-Pacifique. 65 % des répondants sont hostiles à la consultation des profils personnels avant une décision de recrutement et 60 % sont même hostiles au simple intérêt de ceux-ci par les employeurs.
La réticence des Français vis-à-vis des réseaux sociaux entraîne une plus faible intensité de conflits entre salariés et employeurs à leur sujet : 4 % des entreprises ont dû demander à leurs salariés d'arrêter l'utilisation des réseaux sociaux en entreprise contre 13 % en EMEA, 6 % en Amériques et 18 % en Asie-Pacifique.