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Les papys mainframe s'en vont, les indiens arrivent

Les papys mainframe s'en vont, les indiens arrivent

PublicitéAprès le baby-boom, voici venir le papy-boom ! Les spécialistes des programmes Cobol et du mainframe en général quittent le navire pour de meilleurs cieux. En parallèle, de plus en plus d'entreprises délocalisent leurs développements en Inde et font appel à la TMA (Tierce Maintenance Applicative) pour optimiser les coûts de maintenance de leurs systèmes d'information. Ces départs -à la retraite, vers l'Inde ou un prestataire - laissent derrière eux un capital colossal d'applications indispensables à l'entreprise mais ô combien difficiles à maintenir par de jeunes mains inexpérimentées ou qui n'ont simplement pas la maitrise de ce qui a autrefois été développé! Selon une enquête menée par Compuware auprès des entreprises, 60% du budget informatique serait en effet alloué à la seule maintenance des applications sur mainframe. C'est très cher payé pour préserver ce patrimoine sans compter que la moindre gestion d'incident - bloquant ou non - fait perdre un temps précieux aux utilisateurs de l'entreprise et aux équipes informatiques. Le problème ? La perte de connaissance sur des programmes conçus par des développeurs sur le départ ou encore suite à l'externalisation de la maintenance en offshore ou chez un prestataire local qui, même avec la meilleure volonté du monde, aura du mal à cerner le code de l'application. Mettre en place une démarche qualité Aussi compétentes que soient les nouvelles équipes, elles auront en effet du mal à maitriser cet existant, souvent mal documenté de surcroit, sans perdre un temps colossal en formation et lecture du code existant. Ces pertes de temps pourraient être réduites par la mise en oeuvre d'une démarche qualité informatisée. Il existe en effet des solutions qui sondent l'existant et analysent le code pour détecter les éventuelles erreurs ou difficultés. Ces plates-formes informatiques sont outillées pour optimiser le traitement des incidents afin d'améliorer la productivité et diminuer les anomalies en production. Elles peuvent également effectuer un suivi périodique de l'évolution de la qualité en s'appuyant sur des processus d'évaluation automatisés des développements ou encore réaliser le suivi des anomalies en production grâce à un gestionnaire d'incidents centralisé. Aidé de ce « qualimètre » informatisé, le « jeune développeur » perd moins de temps à localiser une erreur et à la réparer. Cette démarche qualité peut encore être optimisée par des outils de tests, capables de mesurer l'impact d'une modification sur l'existant afin d'éviter des erreurs qui pourraient provoquer des réactions en chaines. Toujours d'après notre enquête, là où il faut en moyenne 6 à 8 jours/homme à une entreprise pour effectuer une maintenance sur un programme manuellement, il n'en faut plus que 2 à 3 avec une plateforme de démarche qualité informatisée. En d'autres termes, en consacrant moins de temps à la réparation d'erreurs, les équipes peuvent se focaliser sur les évolutions du système d'information pour apporter de la valeur ajoutée à l'entreprise. Sans oublier les utilisateurs qui, par la même occasion auront une réponse plus rapidement à leur problème et pourront donc être plus productifs.

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