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Les multinationales ont adopté le web 2.0 pour leur communication

La société de conseil en communication Burson Marsteller a réalisé une enquête mondiale sur les usages des réseaux sociaux et autres outils 2.0.

PublicitéSelon une étude réalisée par la société de conseil en communication Burson Marsteller, la grande majorité des plus grandes multinationales utilisent massivement les outils du web 2.0 pour communiquer avec leur environnement et leurs partenaires. 79% des firmes du Fortune 500 en utilisent en effet au moins un. 20% utilisent à la fois Facebook, Twitter, au moins un blog d'entreprise et YouTube. 65% des entreprises interrogées ont au moins un compte Twitter actif (utilisé au moins une fois durant les trois mois précédents), la moyenne étant de 4,2 comptes par entreprise. Un tiers des firmes possède des blogs institutionnels ou tenus à titre professionnel par des blogueurs internes avec la même moyenne de 4,2 blogs/entreprise. 54% utilisent Facebook et disposent chacune en moyenne de 2,1 pages dont les utilisateurs du reseau social peuvent être fans. Enfin, La moitié des entreprises partagent des vidéos sur YouTube et y disposent en moyenne de 1,6 lompte. Un usage globalement intensif Pour qu'une entreprise soit considérée comme active sur l'un ou l'autre de ces outils, il a été suffisant qu'elle ne l'ait utilisé qu'une seule fois en trois mois. Cependant, l'usage est en fait nettement supérieur en moyenne : 27 gazouillis/semaine sur Twitter, 3,6 contributions sur Facebook, 10 vidéos ajoutées par mois sur YouTube et 7 billets sur leurs blogs. Sur la semaine précédant leur interrogation, 82% ont posté sur Twitter, 59% sur Facebook et les deux tiers sur YouTube. Le blog d'entreprise est le moins utilisé : un tiers seulement des entreprises ont posté sur l'un de leurs blogs sur le mois précédent leur interrogation. Ces modes de communications reçoivent de l'écho : les pages des entreprises sur Facebook ont en moyenne 41 000 fans et leurs comptes Twitter 1500 suiveurs. Cependant, la communication reste en général, surtout en France, mono-directionnelle de l'entreprise vers l'extérieur, sans véritable interactivité.