Les entreprises françaises en retard pour développer l'agilité
Une enquête pointe les faiblesses des entreprises françaises à l'heure de la mondialisation. En particulier, leur agilité serait bien inférieure à celle de leurs concurrents, notamment asiatiques.
PublicitéMoins d'un tiers des entreprises françaises ont pris des mesures pour accroître l'agilité. C'est le résultat effarant de la dernière étude publiée par le cabinet Jason Bourne. A l'inverse, les entreprises chinoises ont investi largement sur le sujet : 98% d'entre elles ont ainsi adopté des méthodes appropriées. Le taux d'entreprises ayant fait le choix de l'agilité est également particulièrement bas aux Etats-Unis (moins de 15%). En Occident, le meilleur score est atteint par la Suède (56%).
Le cabinet ne peut que regretter cet état de fait. Il rappelle en effet que l'agilité des entreprises est une nécessité à l'heure de la mondialisation. Elle constitue de fait un avantage compétitif considérable. Pour Jason Bourne, ce sous-investissement en Occident serait l'une des causes de la crise actuelle.
La place particulière de l'agilité en Chine pourrait surprendre. Ce pays est en effet largement en tête du palmarès dressé par Jason Bourne. Mais, pour les analystes, il faudrait y voir simplement l'effet d'une tradition millénaire, le tai-chi-chuan. La généralisation de cette méthode pour développer l'agilité individuelle en Occident, qui est actuellement constatée, pourrait peut-être permettre à la France et aux autres pays d'Europe de rattraper leur retard.
Le score honorable de la Suède s'explique également par une grande tradition nationale, la gymnastique suédoise. Bien que née à la fin du XIXème siècle et donc bien plus récente que le Tai-chi-chuan, cette méthode aurait également montré son efficacité et serait très populaire dans le royaume scandinave.
Mise à jour
Le Medef a diffusé un communiqué pour défendre les entreprises françaises. Selon l'organisation patronale, le faible investissement dans les méthodes pour développer l'agilité sur le temps de travail serait lié aux trente-cinq heures. Son président, Pierre Gattaz, a prévu de s'exprimer (...)
(...) le 2 avril.
Cet article a en effet été publié le 1er avril 2014.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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