Juridique

Les entreprises décident de partager sainement la valeur avec les éditeurs de logiciels

Un contrat n’engage que celui qui y croit a-t-on rappelé lors des Journées Grandes Entreprises du Club des Utilisateurs de Logiciels.

Les grandes entreprises rassemblées ont décidé qu'il était nécessaire de mieux partager la valeur avec les éditeurs de logiciels.

Publicité« Nous souhaitons établir un partenariat de confiance avec nos fournisseurs éditeurs de logiciels » a été un cri de ralliement lors des Journées Grandes Entreprises du Club des Utilisateurs de Logiciels. La situation s'était singulièrement dégradée ces dernières années avec des relations de plus en plus tendues. Il était nécessaire de rétablir les équilibres économiques avec un sain partage de la valeur.

Les entreprises ont donc décidé collectivement de faire un geste constructif en réduisant les charges pesant sur les budgets informatiques en matière de licences et de contrats de maintenance. « La situation est difficile pour tout le monde et nous pensons que les éditeurs de logiciels comprendront que nos actionnaires nous demandent de comprimer nos charges » a ainsi défendu Kevin Tépay-Heffef, directeur du contrôle de gestion à la DSI de Scotish-Cola. Pour lui, « la récurrence des coûts, avec l'émergence des modèles de type Cloud ou de souscription, permettra aux éditeurs d'accepter cette saine réduction de charges. » Mais la confiance se mérite. Et elle n'exclut jamais le contrôle. Kevin Tépay-Heffef a ainsi présenté une autre mesure : « il est bien évident que les bugs et autres dysfonctionnements qui font perdre de la valeur aux entreprises doivent voir leurs coûts répercutés sur les éditeurs. »

Côté éditeurs, les réactions se font un peu attendre. Sous couvert d'anonymat, un responsable commercial a cependant glissé : « nous ne comprenons pas ce nouveau modèle et nous nous demandons si nous ne nous faisons pas avoir quelque part. Ce qui est curieux, c'est que, d'habitude, nous seuls modifions unilatéralement nos conditions à notre seul avantage et en profitant de la dépendance de nos clients à nos produits. »