Les DSI sous la vague du Bring your own device
La consumérisation de l'IT a été étudiée par l'Institute for High Performance d'Accenture. Faute de l'avoir anticipée, les DSI doivent organiser la vague du Bring your own device.
PublicitéLa vague du « Bring your own device » (« Apportez votre propre terminal ») consiste pour les salariés à utiliser leurs propres matériels et logiciels dans l'exercice de leur métier. Elle s'intègre dans le mouvement plus vaste de la consumérisation de l'IT, c'est à dire dans l'usage de produits grand public au sein des systèmes d'information des entreprises. Le cas typique est celui du smartphone et de la tablette.
L'Institute for High Performance d'Accenture a réalisé une enquête pour connaître l'état des lieux des pratiques et des attentes des collaborateurs. La vague semble irrésistible et les DSI se doivent donc de l'accompagner sous peine d'être submergé, en condamnant la sécurité des systèmes d'information.
Ainsi, 45% des personnes interrogées estiment que les outils personnels sont plus efficaces que ceux fournis par la DSI de l'entreprise pour réaliser leur travail. D'ailleurs, un quart des salariés utilise de manière régulière ses propres outils, sans tenir compte des réticences des entreprises en la matière, notamment en matière de sécurité. Certains outils sont des logiciels téléchargés sur Internet sans contrôle de la DSI. Parmi les attentes, il y a la possibilité de se connecter au système d'information avec des outils comme les tablettes tactiles personnelles.
Innovation, productivité et satisfaction personnelle dans le travail sont les trois arguments avancés. Le désir est si fort que plus d'un quart des personnes est prêt à payer lui-même les outils en question, sans aucun défraiement de son employeur. Un quart également des répondants estiment apporter des réponses aux problèmes de l'entreprise avec de tels outils personnels ou grand public.
Le phénomène est encore plus fort dans les pays nouvellement développés comme la Chine te l'Inde avec des taux pouvant dépasser les 40%.
De la même façon, les cadres dirigeants sont les plus prompts à adopter de tels outils sans se préoccuper des recommandations de la DSI. Moins d'un quart d'entre eux a commencé une réflexion structurée sur le sujet, notamment pour définir ce qui doit être autorisé ou interdit.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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