Les DSI, des transformateurs plus que des techniciens de l'informatique
Une étude Insight Avenue / Pure Storage vient rappeler que le temps du « directeur informatique » est bien révolu à l'heure du digital.
PublicitéDirecteur du système d'information, chief information officer, membre du comité exécutif en charge du numérique... Les titres pour remplacer le désormais très ancien « directeur informatique » sont nombreux. Donc, oui, le DSI s'occupe d'informatique. Mais il ne faut pas lui dire si l'on en croit la dernière étude d'Insight Avenue réalisée pour le compte de Pure Storage. Ainsi, un responsable informatique sur cinq (21%) en France se dit réellement « motivé par la technologie », les priorités portant davantage sur les perspectives d'évolution dans l'entreprise et sur l'augmentation du retour sur investissement comme l'indique Insight Avenue.
Le rôle du DSI s'accroît et sa position hiérarchique progresse d'autant plus qu'il s'éloigne de la technique. Ainsi, 74 % des responsables IT français sont « fiers d'avoir joué un rôle significatif au cours de l'année dernière », lors de la crise sanitaire. 66 % se déclarent motivés par la façon dont ils contribuent à la transformation numérique et aux efforts de changement mis en oeuvre au sein de leur entreprise, 49 % par l'idée d'aider et d'accompagner leurs collaborateurs dans leur carrière informatique, et 47 % par le nouveau rôle stratégique endossé par le service IT dans l'entreprise. Les préoccupations des DSI portent de plus en plus sur l'innovation, la valeur ajoutée pour l'organisation et la transformation numérique mais de moins en moins sur la technologie elle-même.
Réduire les coûts, innover et être résilient
Il y a deux ans, 47 % des DSI se jugeaient bien alignés avec les besoins des directions métiers. Aujourd'hui, le chiffre est à 61 %. 32 % juge l'infrastructure technique solide et seulement 26 % que l'agilité obtenue est conforme aux attentes. Mais 37 % sont déçus par un manque de reconnaissance des résultats obtenus ces douze derniers mois. 38 % déplorent que les priorités demeurent réactives et non proactives, 37 % qu'ils demeurent soumis à double injonction de réduction des coûts et d'innovation. Dans les priorités des douze prochains mois, les DSI déclarent d'abord le développement de la cyber-résilience de leur entreprise (51%) puis celui de leur vision stratégique (47%), devant celui de l'agilité (42%).
Mais ce n'est pas tout. Les DSI souhaitent être de véritables partenaires des autres directions (51 % du directeur financier, 38 % du directeur des opérations et 35 % du directeur produit). Après une année marquée par la crise sanitaire, le premier objectif déclaré pour 2022 est la défense de la santé mentale de leurs collaborateurs (43 % des répondants) ! 42 % présentent la durabilité et les enjeux écologiques comme leur priorité, 38 % souhaitant porter des efforts sur l'inclusion et la diversité. Dans les objectifs plus opérationnels, l'agilité demeure en tête (87 % des répondants), devant l'optimisation des coûts (82 %), l'amélioration de l'expérience numérique et du parcours client (81 %) et, enfin, l'amélioration de l'expérience collaborateurs autour du télétravail et du travail hybride (77 %).
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Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
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