« Les différences culturelles doivent être comprises »
Pour un manager IT, prendre du temps pour enseigner dans un contexte multiculturel amène un enrichissement des compétences professionnelles. C'est ce qu'apprécie Jean-Sébastien Prost, DSI de la filiale française de Chevrolet. Il enseigne à l'Epita.
PublicitéCIO : Votre enfance s'est déroulée à l'étranger entre les Etats Unis et l'Afrique. Comment cela vous a-t-il influencé ?
Jean-Sébastien Prost : J'ai acquis une connaissance de multiples cultures, une ouverture d'esprit, une curiosité et un goût pour les voyages qui m'ont été très utiles. Dans le milieu professionnel, j'ai appris à, par défaut, respecter l'autre dans sa diversité. Je travaille avec des Coréens, des Chinois, des Américains, des Australiens ou des Européens. Chacun a ses réflexes, ses façons de faire. Il est important de comprendre et d'admettre les différences.
CIO : Est-ce que l'environnement international vous a déjà posé des soucis ?
Jean-Sébastien Prost : Jamais chez Chevrolet. La seule difficulté majeure que j'ai connue c'est chez Coca-Cola. C'était avec un Américain d'Atlanta qui ne concevait pas que l'on puisse avoir un système d'information plus performant en Europe qu'aux Etats-Unis. Son pays était par nature toujours en avance. Il est choquant que des responsables puissent, dans leur exercice professionnel, se bloquer sur des clichés caricaturaux de la sorte. Heureusement, ce cas est loin d'être une généralité.
CIO :Pourquoi êtes-vous devenu enseignant au Master international de l'Epita ?
Jean-Sébastien Prost : Au-delà de mon goût personnel pour (...)
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Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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