Les CCI-FI harmonisent leur GRC avec un SaaS

Les chambres de commerce et d'industrie françaises à l'international ont choisi un SaaS commun, Eudonet, pour gérer leurs clients et adhérents ainsi que tous leurs processus métier.
PublicitéContrairement aux chambres de commerce et d'industrie (CCI) situées en France, qui sont des organisations consulaires de droit public, le réseau des CCI françaises à l'international (CCI-FI) est une fédération d'associations locales sans but lucratif à adhésion volontaire. Il en existe 113 dans 83 pays, certains pays (comme les Etats-Unis ou la Chine) possédant plusieurs implantations importantes tandis que d'autres représentations sont limitées à une structure pour tout un pays. L'union des CCI-FI est une association reconnue d'utilité publique. En tout, l'ensemble des CCI-FI et leur Union disposent de 970 collaborateurs.
Depuis l'élection du nouveau président de l'Union, Arnaud Vaissé, fondateur d'International SOS, un plan stratégique a été lancé. Celui comporte un renforcement du partenariat entre CCI et CCI-FI mais aussi la mise en oeuvre de nouveaux processus partagés au sein des CCI-FI avec méthodes et outils communs. La gestion des relations clients mise en oeuvre dans cet esprit est ainsi devenu un véritable outil couvrant la plupart des processus métier.
Un groupement de clubs d'affaires autofinancé
Les CCI-FI visent à faciliter les contacts d'affaires en relation avec la France. Elles aident ainsi les entreprises françaises à s'implanter à l'étranger mais aussi les entreprises étrangères à travailler en France. Elles désirent accroître leur accompagnement des PME. Elles sont auto-financées d'une part par les cotisations des entreprises membres, d'autres part par les prestations de services effectuées.
Les prestations vendues concernent les activités complémentaires à celles de club d'affaires comme le consulting, le recrutement de commerciaux à temps partagé, la domiciliation, la location de bureaux... Les CCI-FI organisent également 4000 événements de réseautage par an.
Une solution métier au-delà de la seule GRC
Chaque entité du groupement disposait jusqu'à présent d'outils et de méthodes propres. L'idée a donc été d'optimiser le fonctionnement de chaque entité d'une certaine importance en la dotant d'outils et de méthodes partagés, même si des paramétrages locaux devaient demeurer possible (notamment en matière de langue). « Il s'agissait d'accroître le partage d'informations et la collaboration entre les différentes chambres » indique Charles Maridor, Directeur Réseau de CCI France International.
L'outil mis en oeuvre relevait initialement de la GRC avec une gestion de tous les membres, tous les clients, tous les prospects et tous les recrutements. Mais l'outil choisi s'est révélé suffisamment riche et adaptable pour être le support de tous les processus métiers (en dehors du purement administratif comme la comptabilité ou la paye). Charles Maridor précise : « bien entendu, aucune information confidentielle n'est partagée et nous veillons à ne pas sur-solliciter les entreprises en prospection commerciale mais quand nous aidons une entreprise dans un pays, nous lui demandons si elle envisage de se développer ailleurs, information qui sera partagée avec l'entité concernée. »
PublicitéUn SaaS d'entrée de jeu
En 2014, un cahier des charges a été rédigé avec l'aide d'un prestataire puis un appel d'offres a été lancé. « Nous n'envisagions pas d'autre solution qu'un SaaS dès le départ, avec peu de développement spécifique, et un accès web partout dans le monde » se souvient Charles Maridor. Salesforce a été rapidement écarté pour une question de prix. Le choix s'est réalisé entre quelques gros acteurs (comme Microsoft) une PME française, Eudonet. C'est cette dernière qui a finalement été choisie.
« Eudonet avait de sérieuses références dans des réseaux similaires au nôtre (notamment au Québec), était d'un excellent rapport qualité/prix et disposait de collaborateurs très réactifs et très à l'écoute » justifie Charles Maridor. Sur les 970 collaborateurs du réseau CCI-FI, tous sont normalement destinés à utiliser Eudonet mais, à termes, seuls 70 à 80% des entités et 90% des personnels devraient effectivement basculer, les plus petites entités du réseau n'ayant pas forcément les moyens d'opter pour ce genre d'outils. A ce jour, 300 utilisateurs de 25 pays ont d'ores et déjà basculé. Un déploiement au moins similaire devrait avoir lieu en 2016.
Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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