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Les 3 avantages des mega-données pour les DSI français

Il est très compliqué pour de grandes entreprises d'attirer des data scientits, selon Fabrice Coudray de Robert Half Technologies

Interrogés par Robert Half, les DSI français estiment que les méga-données leur permettent d'abord d'optimiser leurs coûts.

PublicitéLe cabinet Robert Half Technologies, spécialiste du recrutement, commande régulièrement des sondages au près des DSI afin de mieux cerner leurs attentes, non pas sur l'aspect RH et carrière mais sur les aspects métiers et l'impact des nouvelles technologies. Il vient de publier une étude sur les mega-données, ou big data, menée auprès de 100 DSI afin de connaître les avantages qu'en attendent les DSI.

Les résultats sont très serrés sur les trois premiers critères cités. Arrive en tête, avec 49% des réponses, l'optimisation des coûts de fonctionnement en distinguant les éléments qui fonctionnent de ceux qui restent mal exploités. Dans ce classement, on trouve deux deuxièmes ex aequo, avec 45% des réponses, il s'agit de l'amélioration du service client, donc de la connaissance et de la compréhension des besoins clients. C'est le but du big data. A la même hauteur, les DSI interrogés placent la prise de décision stratégique, « trouver, interpréter, visualiser et comprendre toutes les données aide sensiblement à la prise de décision dans une entreprise », commente l'étude.

L'enrichissement des produits arrive ensuite

Derrière, mais plus loin, l'étude place à 37%, la nouveauté et l'enrichissement des produits, à 31% l'enrichissement des business models, la prise de décision automatisée rencontre 29% des suffrages, suivi d'un meilleur aperçu des processsus opérationnels à 28%, ou la compréhension de l'analyse marché, à 25%.

Les DSI veulent à 38% que les méga-données relèvent de leur responsabilité, même si la direction marketing est le 1er des utilisateurs. Autre difficulté, toutes les craintes liées à la protection de la vie privée des consommateurs et les questions de sécurité des données propres à la DSI. L'aspect financier est également très fortement représenté, à 42%, les DSI interrogés en font l'un des principaux défis, le coût élevé est cité par 41% d'entre eux.

Les data scientists préfèrent les petites structures

Le cabinet Robert Half Technologies relève évidemment, juste derrière, la pénurie de compétences, En effet, il y a une réelle pénurie de data scientists sur le marché français et international note Fabrice Coudray, directeur de Robert Half Technologie. Ces professionnels maîtrisent à la fois les statistiques, le computing science et les mathématiques. Ce sont des profils très prisés et qui ont une préférence pour les petites structures. Il est donc très compliqué pour de grandes entreprises d'attirer ce type de candidats, même avec un salaire attractif car celui-ci leur est proposé partout.