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Le spécialiste de l'électronique industrielle IFM migre vers des infrastructures hyperconvergées

Le spécialiste de l'électronique industrielle IFM migre vers des infrastructures hyperconvergées
L’usine IFM de Tettnang, dans la région de la Souabe en Allemagne. L’industriel est un spécialiste des capteurs, des contrôleurs et des systèmes pour l’automatisation industrielle. (Photo : IFM)

Pour sécuriser les services IT déployés sur ses sites de production et accompagner les nouveaux besoins, l'industriel de l'électronique mise sur des systèmes hyperconvergés. Facilitant aussi la mise en place d'architectures hybrides.

PublicitéLe groupe d'électronique industrielle IFM, dont le siège est à Essen (en Allemagne), fait partie des pionniers dans le domaine de la numérisation des chaînes industrielles. Sa gamme de produits comprend des systèmes et services pour la communication industrielle, l'Internet industriel des objets (IIoT) et la surveillance des conditions opérationnelles de production.

Pour assurer la continuité de sa production, IFM a modernisé son informatique. « Nous devons mettre à disposition des applications sur des sites répartis dans le monde entier, 24 heures sur 24 et de manière fiable », explique Daniel Trembich, administrateur informatique et ingénieur système au sein de cet industriel employant quelque 9 000 personnes (dont une centaine en France). « Sans nos systèmes SAP centraux et les nombreuses applications liées à la production, notre fabrication s'arrêterait rapidement ».

L'informatique est en outre mise à contribution lors du développement de nouveaux services. « Cela nécessite souvent des ressources supplémentaires à très court terme », explique Daniel Trembich. Un exemple ? La mise en production d'une plateforme interne pour les vidéos de produits et les sessions de démonstration virtuelles avec une capacité de stockage de 100 To, mettant à disposition des fichiers vidéo en 4K.

Réduire la complexité

Pour couvrir ses besoins, IFM a opté pour la plateforme de Nutanix, en se concentrant dans un premier temps sur Nutanix Files Storage pour la gestion des données. « Contrairement à une variante purement cloud, nous avons pu calculer clairement le coût du volume de données nécessaire, quelle que soit la fréquence d'accès aux données, explique l'administrateur. De plus, Nutanix Files Storage nous offre une plus grande flexibilité en ce qui concerne la taille maximale des fichiers ».

Passé cette première étape, IFM a également migré ses machines virtuelles vers l'infrastructure hyperconvergée (HCI) de Nutanix. Aujourd'hui, trois clusters sont utilisés pour Linux, Microsoft Windows Server et les applications SAP (SAP ERP, S/4 Hana). S'y ajoutent Rancher Kubernetes et Docker dans le datacenter d'Essen ainsi que d'autres clusters pour des applications proches de la production à Tettnang, en Allemagne, et à Sibiu, en Roumanie.

« En passant à Nutanix, nous avons fondamentalement réduit la complexité de notre infrastructure », explique Daniel Trembich. À cela s'ajoute une plus grande disponibilité : l'architecture HCI étant en mesure de compenser les défaillances de composants en basculant les applications concernées vers les ressources système disponibles.

Passerelle vers le cloud public

Actuellement, l'entreprise envisage également de déplacer des applications vers le cloud public. Une étape simplifiée par la technologie Nutanix, sa plateforme prenant en charge de manière standard les stratégies de cloud hybride et de multicloud. Ainsi, la gestion des ressources informatiques dans un cloud public et dans des datacenters on-premise s'effectue via une interface centralisée unique.

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