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Le SDIS de la Nièvre opte pour une infrastructure de stockage évolutive

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Le service départemental d'incendie et de secours de la Nièvre (SDIS 58) a choisi la solution DataCore SANsymphony pour moderniser une infrastructure de stockage vieillissante, améliorant ainsi la fluidité de ses applications.

PublicitéChargé de la protection des personnes et des biens dans le département de la Nièvre, le SDIS 58 (service départemental d'incendie et de secours de la Nièvre) s'appuie sur 1300 pompiers professionnels et volontaires ainsi que 50 personnels administratifs et techniques, au service d'une population de 215 000 habitants. Avec une équipe de cinq collaborateurs, le service information et communication du SDIS a pour mission de fournir aux forces d'intervention des applications et des moyens performants, afin de coordonner de façon efficace les actions et les moyens humains et matériels. « Nous nous appuyons sur une infrastructure déployée sur notre site principal, en périphérie de Nevers, complétée par un coeur de réseau déporté chez Bouygues Telecom », décrit Maxence Viodet, administrateur systèmes du SDIS 58. Cette infrastructure accueille les applications métier du SDIS, ainsi que celles destinées aux interventions sur le terrain.

En 2016, l'infrastructure de stockage existante, constituée d'une baie NetApp et de deux baies VNX d'EMC, arrive en fin de vie, devenant coûteuse à maintenir. « Nous nous sommes posé la question de la faire évoluer ou de la remplacer », se souvient Maxence Viodet. Le SDIS 58 décide de profiter de l'occasion pour déployer une architecture redondante, dans le cadre d'un projet plus global qui prévoyait la mise en oeuvre d'un plan de reprise et de continuité d'activité (PRA/PCA).

Le choix d'une solution de virtualisation du stockage

Début 2017, l'équipe IT lance un appel d'offre tripartite avec une priorité : trouver une solution de stockage suffisamment souple pour pouvoir évoluer en fonction des besoins. Les réponses soumises par les intégrateurs s'appuient sur différentes plateformes du marché. « La plupart étaient assez fermées, alors que nous souhaitions quelque chose d'évolutif », pointe Maxence Viodet. L'équipe choisit finalement l'offre proposée par Abicom, intégrateur basé à Clermont Ferrand, construite sur la solution de SDS (Software Defined Storage) de Datacore, SANsymphony. « Celle-ci était la mieux adaptée à nos besoins, tant au niveau des performances que de la simplicité d'utilisation et de l'évolutivité », explique l'administrateur système, qui apprécie également l'indépendance apportée par la virtualisation du stockage. « Détacher le matériel du logiciel nous laisse la liberté d'acheter nos équipements chez différents fournisseurs. »

La nouvelle infrastructure comporte trois baies pilotées par des serveurs SANsymphony. Deux d'entre elles, en réplication synchrone, sont installées dans la salle principale, reliées au cluster ESX WMware primaire. La troisième est déployée dans un bâtiment voisin, avec un cluster ESX VMware secondaire, afin de répondre aux critères du PRA/PCA. Les deux salles sont reliées par fibre optique. Les trois baies sont équipées de machines Lenovo SR650 et disposent de 24 emplacements. Elles accueillent pour le moment deux disques SSD de 128 Go, ainsi que 19 disques SAS offrant une capacité de stockage totale de 12 To. « Nous avons conservé quelques emplacements pour pouvoir les faire évoluer, pourquoi pas en ajoutant du SSD », précise Maxence Viodet. Le SDIS a également conservé deux de ses anciennes baies pour la sauvegarde, complétées par des NAS peu coûteux. Au total, cette nouvelle infrastructure de stockage a nécessité un budget d'environ 120 000 €.

PublicitéDes gains immédiats sur la performance des applications

Le contrat, signé en 2017, prévoyait une mise en production début 2018. Abicom a effectué l'installation et la configuration de la solution Datacore, ainsi que la formation de l'équipe. De son côté, le service IT du SDIS a intégré ce dispositif avec ses clusters de production et assuré la mise en réseau. « Nous avons fait une montée en charge progressive sur la nouvelle infrastructure, en commençant par migrer les machines virtuelles (VM) les moins critiques, pour finir par des composants importants du système d'alerte des pompiers. »

A l'heure actuelle, près de 80 VM sont reliées au dispositif. « Du jour au lendemain, nos utilisateurs ont constaté des gains importants sur la fluidité des applications », souligne Maxence Viodet, qui poursuit : « nous apprécions notamment la fonction Parallel I/O (traitement parallèle des charges de travail) et les capacités d'auto-tiering de la solution, qui augmentent les performances de façon notable. » L'auto-tiering permet en effet de répartir automatiquement les données sur les différents supports disponibles (Flash, SSD ou SAS) en fonction de leur fréquence d'accès, en plaçant les plus utilisées sur les stockages les plus rapides.

Un support réactif

Du côté de l'équipe IT, la simplicité de supervision facilite la gestion quotidienne. « Grâce à l'interface Web d'administration, mes collègues voient en permanence l'état du stockage et peuvent m'alerter si nécessaire », indique l'administrateur système. L'équipe teste régulièrement le PRA et les fonctions de mirroring, afin de s'assurer que l'infrastructure offre la résilience nécessaire pour supporter les activités de secours des pompiers.

Depuis le déploiement, le dispositif n'a connu aucune panne. « Nous avons rencontré quelques petits incidents à la suite d'une mise à jour, mais le support de Datacore a été très réactif, en répondant à nos tickets dans l'heure », précise Maxence Viodet. « Aujourd'hui, nous regardons d'autres solutions de Datacore, notamment vFilO (virtualisation du stockage distribué) pour optimiser nos capacités de stockage existantes. »

Article rédigé par

Aurélie Chandeze, Rédactrice en chef adjointe de CIO
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