Le marché M2M se développe
PublicitéMature, le marché Machine to Machine l'est assurément. Pesant actuellement environ 20 milliards d'euros, il pourrait peser dix fois plus dès 2010 d'après l'Idate. Désormais, les projets M2M deviennent nombreux. Ils bénéficient de multiples technologies de communication disponibles pour automatiser les échanges d'informations directement à partir d'objets, quelque soit leur emplacement, à la fois vers des opérateurs humains, des ordinateurs, ou d'autres objets devenus communicants. Un projet M2M comprend généralement quatre volets : l'intégration, la connectivité (réseau, transmissions), les équipements et les logiciels d'application et les services associés à l'exploitation du système. Pour certains grands projets, les opérateurs télécoms sont en première ligne. C'est le cas notamment d'Orange qui investit beaucoup dans ce domaine. Car l'opérateur est à même d'offrir non seulement les capacités de transmission de son réseau, fixe ou mobile, mais aussi des plates-formes pour héberger des applications. Mais il n'est pas le seul. Bouygues Télécoms n'est pas non plus en reste. En revanche, le marché M2M a démarré depuis trois ans avec des solutions pour la SNCF, JC Decaux pour la gestion des mobiliers urbains et EDF dans l'énergie. Pour Yann Paccard de Bouygues Télécom, les opérateurs ont un rôle central dans ces projets M2M. Ils doivent assurer en amont une veille technologique et une analyse marketing des opportunités. Ils doivent aussi garantir la validation technologique des modules de télécommunication, mettre en place les architectures, coordonner l'intégration en liaison avec les différents acteurs et enfin, accompagner l'exploitation.
Article rédigé par
Sandrine Chilotti
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