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Le mainframe bouge encore et va continuer à progresser

L'étude « Dixième rapport annuel sur le mainframe – édition 2015 » est basée sur une étude mondiale auprès de 1202 personnes.

Selon une étude menée par l'éditeur BMC, les entreprises restent séduites par le mainframe.

PublicitéMille fois enterré, le mainframe bouge encore. Pire : des entreprises continuent d'investir dans cette technologie et mettent en avant ses avantages. C'est du moins ce que révèle une enquête réalisée par l'éditeur BMC.
Ainsi, 90% des répondants jugent que le mainframe est une plate-forme dont le succès devrait perdurer dans les années à venir. Plus de la moitié juge que la sécurité et la disponibilité sont les facteurs essentiels justifiant la croissance de ce marché. La capacité à centraliser les données est un autre facteur à peine moins cité.

Bien mais cher : le mainframe, l'informatique de luxe

Mais la première priorité des entreprises utilisatrices reste l'optimisation des coûts, confirmant la réputation du mainframe comme plate-forme coûteuse. Cette optimisation peut reposer sur la moindre consommation de ressources lors des pics d'activité mais aussi la migration hors du mainframe des tâches non-critiques. D'autres pistes sont également avancées, par exemples la consolidation des applications utilisées, la réduction de personnels affectés au mainframe ou la migration du zOS à zLinux. Zlinux a d'ailleurs fortement progressé ces dernières années, faisant actuellement fonctionner près de la moitié du parc mainframe installé.
Selon l'étude, 45% du budget affecté aux mainframes est lié aux logiciels. Une optimisation de ce poste particulier est donc essentielle. La principale priorité des entreprises reste, sur ce poste, de faire évoluer les technologies employées pour bénéficier des dernières optimisations.