Le Laboratoire de la Mer et NFM Technologies optimisent leurs licences et contrats SAP

Lors de la Convention USF 2015 à Lyon, NFM-T et Le Laboratoire de la Mer ont présenté leur optimisation des contrats SAP avec la SSII Pas-à-Pas.
PublicitéLes modèles économiques de SAP ont évolué au fil du temps. L'utilisateur nommé était le premier modèle mais la créativité commerciale a ensuite fait son oeuvre pour adapter le coût à la diversité des situations, un DAF ne pouvant pas être comparé à un magasinier.
Deux entreprises se sont exprimées le 7 octobre 2015 lors de la Convention de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones) à Lyon sur leur audit de licences SAP. Ces deux entreprises étaient accompagnées par la SSII Pas-à-Pas.
NFM-T : éviter le mal de tête
Spécialisé en équipement industriel (tunneliers, engins de levages pour le nucléaire...), NFM Technologies comprend 250 personnes, à Lyon et en Bourgogne. « L'audit des licences SAP ne doit pas être pour moi une source de travail pour mes équipes » juge Olivier Nove-Josserand, responsable contrôle de gestion et SAP.
Cela dit, il est clair pour lui que l'audit doit être réalisé. Pour faciliter ce travail, il a collaboré avec la SSII Pas-à-Pas. Certes, il a gardé la responsabilité de l'opération mais Pas-à-Pas a assuré l'intermédiation avec l'éditeur. La démarche a été, de ce fait, sans douleur car en transparence, sans se cacher les problèmes. Dans une entreprise à l'histoire compliquée, des écarts peuvent en effet exister.
Laboratoire de la Mer : retrouver de la rigueur
Au contraire, Erwan Le Moigne, DSI du Laboratoire de la Mer (client SAP depuis 1999), s'inquiétait d'absence de nouvelles de l'éditeur. Cette entreprise est un laboratoire pharmaceutique spécialisée dans les produits dérivés de l'eau de mer. Son intégrateur a disparu et aucun contrat n'était disponible.
Or cette absence de contrat posait un soucis pour la certification des produits pharmaceutiques, surtout que, en 2010, l'entreprise s'est splittée en deux et avait donc besoin de splitter le contrat. « En 2010, j'ai signé un contrat et je ne l'ai reçu en retour qu'il y a quelques semaines même si, bien sûr, je payais mes redevances » a souri Erwan Le Moigne. Une fois le contrat obtenu, un audit a été possible.
Une méthode rigoureuse à adopter
Avec sa soixantaine de consultants servant 160 clients, Pas-à-Pas est une SSII spécialisée dans le service pour rendre efficace les SI d'entreprises moyennes. Parmi ses grands sujets, l'audit de licences est au coeur de son actualité. Cela passe bien sûr par l'exécution des outils d'audit SAP et la consolidation des résultats qui seront envoyés à l'éditeur.
Traiter les écarts
Mais, avant d'exécuter les scripts d'audit, il est nécessaire de « faire le ménage ». Il s'agit par exemple de supprimer les utilisateurs ayant quitté la société. La SSII a accompagné la société pour identifier les problèmes mais la correction doit être faite par la société car c'est elle qui est propriétaire et responsable de son système d'information.
Les scripts d'audit fabriquent des fichiers texte qui seront ensuite compilés. Mais la société doit être capable de comprendre ces données afin de corriger les incohérences et, surtout, d'éviter les doubles paiements liés à un même utilisateur réel ayant deux identifications ou deux statuts selon les modules. Chaque correction implique de relancer les scripts d'audit.
Une fois les résultats obtenus, il s'agit de vérifier qu'ils correspondent aux licences acquises. Le cas échéant, il convient d'acquérir les droits manquants. Par contre, il reste impossible d'obtenir un certificat de bonne conduite de la part de SAP. L'audit reste donc sous réserve de la bonne foi de l'éditeur.
Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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