Le Duquesne Group lance un cabinet de recherche en France
Duquesne Research viendra mordre sur les plate-bandes des grands cabinets anglo-saxons en misant sur le pragmatisme et le coût.
Publicité« Dans les faits, Duquesne Research fonctionne déjà depuis quelques temps » a annoncé Donald Callahan, associé d'origine américaine passé par le MetaGroup, Bull et Accenture, au lancement officiel de ce nouveau cabinet de recherche. Doté d'une équipe de sept associés aux carrières internationales, cette nouvelle branche du cabinet de conseil en gouvernance des SI Duquesne Group a de grandes ambitions : attaquer le pré carré de cabinets tels que Gartner mais en misant sur le pragmatisme et des coûts bien inférieurs. Pas d'Hexagone Magique, par conséquent, chez les petits Français. Selon Donald Callahan, « les décideurs ont toujours besoin d'analyses pour prendre les meilleures décisions et, surtout, les mettre en oeuvre. Le rapport valeur/prix des cabinets anglo-saxons, dont les conseils sont souvent inadaptés et difficiles à appliquer, est décevant. Les petits cabinets sont souvent moins chers mais surtout cantonnés à l'avis d'un expert unique dont l'horizon est limité à son pays d'origine. Face à cette opposition classique, nous voulons répondre de façon opérationnelle aux défis des managers IT en zone francophone avec un rapport valeur/prix exceptionnel. » Le cabinet mise ainsi avant tout sur le pragmatisme (par opposition à des cibles à dix ans dans un contexte de ruptures technologiques permanentes), la reconnaissance de la valeur de l'existant (et l'importance structurante de celui-ci) et enfin la prise en compte du contexte local. Si Duquesne Research veut aussi intervenir dans l'aide à l'achat de licences et de prestations autour de projets d'implantation et d'évolution de PGI, il se veut complémentaire d'un cabinet comme le Français Yphise, par exemple, qui analyse les fonctionnalités des produits et leur adéquation à des usages. Duquesne Research cherche plutôt à répondre à des questions plus organisationnelles : quelle version déployer, avec quelle évolution, autour de combien d'instances dans le groupe... Au final, trois questions sont visées : comment réduire les coûts, maîtriser les risques et créer tout de même un peu de valeur ! « Vaste programme » aurait dit le Général...
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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