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Le DSI doit s'inviter à la transformation de l'entreprise

Thomas Wailgum, journaliste chez CIO Etats-Unis, a étudié ce qui allait encore changer dans le rôle du DSI. Ces managers IT vont devoir s'appliquer à eux-mêmes une gestion du changement afin de s'inviter dans la fusion en cours entre IT et business. Cinq DSI témoignent.

PublicitéLes DSI savent tout sur la gestion du changement - depuis l'abandon des applications existantes jusqu'à inciter les vice-présidents des lignes métier à partager les ressources virtualisées. Mais aujourd'hui les DSI eux-mêmes sont au beau milieu d'un projet personnel de gestion du changement déterminant pour l'avenir. Les DSI qui savent uniquement recevoir des ordres, qui ne savent pas parler le langage des métiers, qui ne peuvent pas sortir du jargon du back-office pour aller en première ligne avec le service clients, les médias sociaux ou la gestion de la chaîne de production vont rapidement prendre le chemin du vieux matériel technique - dont on se souvient à l'occasion mais qui à l'avenir sera mis à l'écart.

Ne pas se contenter de l'efficacité

Autrement dit, il n'y a pas de futur pour le DSI « preneur d'ordres, qui ne recherche que l'efficacité. » Il faut changer ou s'attendre à être viré. « Ne vous attendez pas à créer de la valeur IT avec un DSI ayant un profil opérationnel », proclame d'ailleurs un rapport KPMG de 2010. Chris Potts, stratège IT et auteur de FrulTion a déclaré que « le grand jeu n'est plus de chercher l'efficacité - bien que ce soit toujours important - mais plutôt la manière dont chacun exploite l'IT pour créer de la valeur et ce que cela implique pour les projets d'investissement de l'entreprise et les changements que [l'entreprise] applique. »

Les DSI sont conscients des luttes réalisées ces dix dernières années. Ils savent qu'ils ont besoin (...)

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