Le décisionnel accélère à l'heure du Big Data et des réseaux sociaux
En 2012, le décisionnel connaît un coup d'accélérateur sans précédent tant dans ses usages que dans ses technologies. CIO et Le Monde Informatique l'ont démontré lors d'une conférence stratégique organisée le jeudi 27 septembre 2012.
PublicitéLe Big Data se caractérise par trois principes ou 3 V : le volume, bien sûr, mais aussi la variété (données structurées ou non-structurées...) et la vélocité d'entrée de nouvelles données. L'obligation de suivi des réseaux sociaux, notamment pour la e-réputation, implique des traitements de type Big Data dans le décisionnel d'entreprise. Pour faire le point sur le sujet, CIO et Le Monde Informatique ont organisé une matinée stratégique le jeudi 27 septembre 2012 au Pavillon Dauphine, à Paris, en partenariat avec HP, IBM, Informatica, Information Builders et Microstrategy.
« Même si les décideurs en entreprises se sentent encore peu impliqués et ne comprennent pas toujours ses enjeux, le Big Data est considéré comme stratégique par les prestataires » a rappelé Laetitia Bardoul, Analyste senior chez Markess International.
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Le marché du décisionnel ne connaît pas la crise
En effet, comme l'a mentionné Alain Joubert, Sales Executive Business Analytics chez IBM Software France, « le Big Data est impératif pour exploiter le capital d'information de l'entreprise ». D'une manière plus générale, il reconnaît : « malgré (voire à cause de) la crise, le décisionnel connaît encore une forte croissance car les entreprises mieux pilotées sont plus performantes ». Mais accumuler de la masse de données ne suffit pas. « Le problème est d'exploiter les données, notamment non-structurées, pour en tirer des informations pertinentes » insiste Anita Curty, Director of Information Management chez IBM.
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Le Big Data est Big Agile
De fait, David Fayon, Responsable Prospective et Veille SI à la Direction du Courrier de La Poste et auteur de plusieurs ouvrages sur les réseaux sociaux, a rappelé : « traiter des données internes stockées sur des datawarehouses, c'est facile ; traiter des données d'origine externe et non-structurées, ça, c'est compliqué. » Or ce traitement de données externes non-structurées est essentiel pour détecter les ressentis par les clients tels qu'exprimés dans toute une série de canaux, notamment l'e-mail ou les médias sociaux.
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Publicité« L'un des soucis pour traiter des informations qui ne sont pas dans le datawarehouse, c'est la difficulté pour le métier et la DSI de se mettre d'accord sur une définition du besoin alors que le métier veut une réponse rapide, avec agilité » a martelé Bruno Labidoire, Directeur Technique Europe du sud d'Informatica. L'approche Big Data permet justement d'intégrer en amont les données et donc d'être capable d'avoir une réaction rapide lorsqu'un nouveau besoin survient, y compris associer des comptes Twitter et des clients présents dans la GRC.
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L'enjeu de l'intégration en amont
L'enjeu de l'intégration en amont
Les 3 V du Big Data se complètent donc de 3 I, rappelés par Eric Mokemat, Directeur Technique d'Information Builders : « intégration, intégrité (donc qualité) et intelligence ». Le Big Data suppose donc de disposer d'un outil pour intégrer tous types de données à partir de tous types de sources.
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L'objectif reste, de toutes façons, de comprendre et rentabiliser son client à l'heure des médias sociaux. C'était le sujet de la première table ronde de la matinée qui a réuni Amélie Bourgeois Dagues (Directrice Internet et marketing direct de Disneyland Paris), François Couton (Directeur Analyse Prospective et Pilotage de la Performance et ex-DSI du groupe Canal+), Julien Grandet (Responsable de la stratégie médias sociaux de la Société Générale) et Tanguy Moillard (Responsable Web Social de Bouygues Télécom).
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Au delà de l'analyse, l'optimisation de la relation clients
Au delà de l'analyse, l'optimisation de la relation clients
Une fois le client analysé sous tous les angles, la rentabilité du décisionnel passe par une amélioration de la relation avec lui. « Il s'agit de réaliser une meilleure communication, plus pertinente, afin que l'entreprise apporte un vrai service à valeur ajoutée au client qu'elle contacte par n'importe quel canal » assure Loic Avenel, Product Manager HP Extream EMEA.
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Idris Bouchehait, Marketing Manager de MicroStrategy France, ajoute : « c'est la fonction transactionnelle qui rapproche le décisionnel et la gestion de la relation client, permettant aux forces de vente d'agir. L'idée est même, au travers du Data Discovery, de permettre aux utilisateurs finaux de développer leurs propres rapports sur des requêtes dont ils n'avaient pas l'idée lors de l'expression de besoins. »
Retrouvez l'intervention de Idris Bouchehait en vidéo
Au final, le décisionnel subit donc en ce moment quatre tendances qui le bouleversent : le Big Data, la Mobilité (consulter partout ses rapports), les Réseaux Sociaux et le Cloud. Pour relever ces défis et ainsi créer un décisionnel à haute performance, les entreprises ont recours à des technologies nouvelles telles que Hadoop mais aussi des approches nouvelles avec des outils classiques. Juliette Delcourt (Directrice clients à La Française des Jeux), Jérôme Tharaud (Responsable études et développement chez Prisma Média) et Mathias Herberts (Ingénieur Disruptif au Crédit Mutuel Arkea) en ont témoigné sur la deuxième table ronde.
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Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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