Stratégie

Le décisionnel 2.0 sous la contrainte de la qualité des données

Les volumes de données montent en flèche avec l'arrivée des medias sociaux. Le décisionnel 2.0 se heurte aux difficultés et au coût de garantir la qualité des données à exploiter. Des règles et des outils spécifiques doivent être mis en place.

PublicitéLe décisionnel passe à la vitesse supérieure. Les informations à collecter ont vu leurs volumes et leurs natures s'accroître dans des proportions considérables à l'heure des réseaux sociaux et de la mobilité généralisée. La qualité de l'information, de ce fait, s'en trouve singulièrement menacée alors même qu'elle est vitale à la bonne prise de décision. Comment réagir? Il faut mettre en place les contrôles ad hoc et au bon prix.

C'est ce que l'on constate à l'écoute de Sylvaine Nugier, présidente de l'ExQI, Thierry Delez de Firmenich, Rudy Buchser de HSBC, Jacques Benoît Le Bris de Rhodia, Nicolas Hanon de La Poste, Séverine Guillemard de Crédit Agricole SA, Stanislas Magniant de Publicis Consultants Net Intelligenz et Eric Hobein d'Europages.

La qualité de l'information est un défi

Collecter de l'information est une chose mais encore faut-il qu'elle soit de qualité afin d'être exploitable. C'est face à cette problématique que s'est constituée l'association l'ExQI (Excellence pour la qualité de l'information) qui réunit des chercheurs, des éditeurs, des SSII et des responsables en entreprise. Sylvaine Nugier est présidente de l'ExQI et également ingénieur chercheur en système d'information et de surveillance chez EDf.

Elle a l'habitude de traiter tous les types de données qu'elles soient très structurées issues d'automates et de capteurs ou des données complexes peu ou pas structurées, telles que des plans et des schémas techniques, sans oublier des données de gestion.

« La première qualification d'une donnée est sa sensibilité » définit Sylvaine Nugier. Selon qu'une donnée est plus ou moins (...)

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