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Le Club des Utilisateurs Infor M3 maintient de bonnes relations avec l'éditeur

Le Club des Utilisateurs Infor M3 maintient de bonnes relations avec l'éditeur
Pascale Mangenot, ancienne présidente et actuelle vice-présidente du club des utilisateurs Infor M3 en France, se réjouit de bonnes relations avec l'éditeur mais sans complaisance.

Actuelle vice-présidente et présidente sortante du Club des Utilisateurs Infor M3 France, Pascale Mangenot explique les activités de cette association et détaille ses relations avec l'éditeur, le plus souvent bonnes même si chacun défend évidemment ses intérêts.

PublicitéCIO : Pouvez vous nous présenter en quelques mots le Club des Utilisateurs Infor M3 France ?

Pascale Mangenot : Nous sommes une association autofinancée par les cotisations des entreprises utilisatrices de M3. La cotisation est unique : 400 euros/an. Elle donne droit à la participation d'un représentant de l'entreprise à chacune des trois journées de l'association, les représentants supplémentaires devant s'acquitter d'une participation aux frais. En général les participants sont les DSI, Managers ou les chefs de projet. Nous avons actuellement environ 45 entreprises membres allant d'une dizaine de licences (un négociant en vins à Bordeaux) à plusieurs milliers (de grandes entreprises du luxe notamment). Infor nous présente en général à ses nouveaux clients.
Notre club participe au GAM3 qui est une association internationale regroupant tous les clubs régionaux ou nationaux.

CIO : Comment se déroulent ces trois réunions par an ?

Pascale Mangenot : Ces trois journées se déroulent respectivement à Paris, Lyon et Nantes. Il y a en général de 40 à 60 présents représentant 20 à 30 sociétés en plus d'une dizaine de représentants d'Infor. Le matin, l'éditeur est présent d'abord pour faire un point business (nouveaux clients, roadmap...). Puis la responsable du support présente ses Indicateurs de performances ou les nouveautés support (process, outils, services). La dernière intervention de l'éditeur concerne la présentation des nouveautés produits. La matinée s'achève par un témoignage client autour d'un projet mené. Il peut être accompagné de son intégrateur/partenaire qui pourra également intervenir moyennant un montant forfaitaire, ce qui nous permet de financer un déplacement du club au forum mondial annuel d'Infor.
Après le déjeuner, nous restons entre nous, sans l'éditeur ou les partenaires. Outre des ateliers et des témoignages clients, nous y discutons sur l'évolution du support, des versions, des contrats... Nous en tirons des pistes d'amélioration qui sont ensuite remontées à Infor et au GAM3. Nous discutons aussi pour échanger nos expériences et pour recommander des partenaires ayant une compétence recherchée rare ou des intégrateurs, dans le cadre de déploiements de M3 à l'international en particulier.
Le compte-rendu de chacune de ces journées est ensuite publié sur notre page Web, à l'attention des membres qui n'auraient pas pu se déplacer.

CIO : Comment sont les relations entre l'éditeur et les membres du club, notamment lors de ces journées ?

Pascale Mangenot : Nous sommes transparents, éventuellement virulents, même le matin en présence de l'éditeur. Mais nous avons en général, et en France en particulier, de très bonnes relations avec Infor, notamment sur les demandes d'évolutions du produit. Cela n'a pas toujours été le cas sur tous les sujets et partout, en particulier suite aux audits de licences virulents et aux modifications des contrats de maintenance imposées par Infor après leur rachat de M3 à Lawson. Ces actions n'ont pas toujours été bien perçues. Depuis, Infor a clarifié et adouci ses procédures d'audits. Mais, bien entendu, nous défendons chacun nos intérêts.
M3 est un produit vivant, qui évolue bien. Notre problème est plus le coût des migrations qui reste élevé, même si les outils pour les faciliter s'améliorent. Il nous est difficile de vendre à nos directions générales un programme de migration par an, et ceci malgré le coût de maintenance bien supérieur sur les anciennes versions pour un service support réduit par rapport à la version courante.

PublicitéCIO : Les relations sont plus tendues entre d'autres éditeurs et leurs utilisateurs sur un sujet qui fâche : les accès indirects. Qu'en est-il pour Infor M3 ?

Pascale Mangenot : Les demandes d'achats ont été sorties par l'éditeur dans un module de workflow spécifique avec une licence dédiée beaucoup moins chère justement pour éviter que chaque collaborateur doive disposer d'une licence complète. Pour les accès par API d'une application ou d'un objet tiers, nous pouvons disposer d'un profil technique d'utilisateur unique sans que cela pose de problème.
D'une manière générale, nous avons pu obtenir d'Infor, grâce aux actions du GAM3, une gestion raisonnable des licences. Par exemple, un salarié malade peut être remplacé par un intérimaire sans qu'il soit nécessaire de prévoir une licence supplémentaire pour cet intérimaire puisque le salarié absent n'utilise plus la sienne.

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